Un séisme politique au cœur du pouvoir ukrainien
Alors que l'Ukraine subit une nouvelle attaque russe dans la nuit du 28 au 29 novembre, le président Volodymyr Zelensky a annoncé la démission de son plus proche conseiller, Andriy Yermak, plongé dans un scandale de corruption impliquant 86 millions d'euros détournés dans le secteur de l'énergie.
Un proche collaborateur lâché par Zelensky
Dans une déclaration officielle, Zelensky a salué le travail de Yermak tout en prenant ses distances :
"Andriy Yermak a présenté sa démission. Je lui suis reconnaissant d'avoir défendu la position patriotique de l'Ukraine, mais je ne veux ni rumeurs ni spéculations."
Cette décision intervient après la perquisition du domicile de Yermak, symbole d'une rupture brutale entre deux hommes qui se connaissent depuis bien avant l'arrivée au pouvoir de Zelensky. "Un homme des bunkers", comme le qualifient les médias, Yermak était omniprésent dans les négociations internationales, notamment lors des récents pourparlers à Genève.
Un coup dur pour Kiev dans un contexte explosif
Cette démission survient à un moment particulièrement délicat pour l'Ukraine, alors que Donald Trump exerce une pression croissante sur Zelensky pour qu'il signe un accord de paix avec la Russie. Les Ukrainiens, interrogés dans la rue, expriment leur inquiétude :
"Tout le gouvernement est corrompu. Tout le pays est corrompu",regrette un passant, tandis qu'une femme souligne :
"Zelensky doit penser au peuple avant tout."
La perte de Yermak, qui avait gagné la confiance des partenaires occidentaux, pourrait affaiblir la position ukrainienne dans les négociations internationales. "J'espère qu'on trouvera un responsable compétent pour défendre nos intérêts", confie un autre citoyen.
Un scandale qui éclabousse le pouvoir
Les révélations sur ce réseau criminel touchant le secteur énergétique soulèvent des questions sur la transparence du pouvoir en Ukraine. Alors que la guerre fait rage, cette affaire de corruption risque de détourner l'attention des enjeux militaires et de fragiliser la cohésion nationale. Les observateurs s'interrogent sur les conséquences politiques de ce scandale, alors que les élections approchent.
Dans ce contexte, la démission de Yermak apparaît comme un sacrifice nécessaire pour Zelensky, qui tente de préserver sa crédibilité face à une opinion publique de plus en plus exigeante et à des alliés occidentaux déjà sous pression.