Un drame instrumentalisé pour des calculs politiques
L'attentat antisémite survenu dimanche à Bondi Beach, en Australie, a immédiatement été récupéré par la droite française pour attaquer La France insoumise. Aurore Bergé, ministre déléguée en charge de la Lutte contre les discriminations, a accusé le parti de gauche de nourrir un climat de haine depuis le 7 octobre, sans apporter de preuves concrètes.
Une accusation infondée selon LFI
Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, a vivement réagi à ces propos, dénonçant une instrumentalisation indigne d'un drame pour des calculs politiques.
"Polémiquer sur un drame, vraiment je trouve ça abject",a-t-il déclaré, rappelant que son parti avait immédiatement condamné l'attentat via une réaction coordonnée sur les réseaux sociaux.
La droite française en quête de boucs émissaires
Cette polémique intervient dans un contexte de crise de la démocratie locale et de stratégie des partis pour 2027, où la droite cherche à se repositionner face à une gauche unie. Aurore Bergé a tenté de relier l'attentat à des critiques passées de LFI envers Israël, une approche jugée réductrice par de nombreux observateurs.
Un débat qui dépasse les frontières
L'attentat de Sydney a également relancé le débat sur la montée de l'antisémitisme en Europe, un sujet sensible dans un contexte de crise des relations franco-africaines et de tensions géopolitiques. La France, sous la présidence d'Emmanuel Macron, reste engagée dans une lutte contre toutes les formes de discrimination, mais cette affaire révèle les fractures politiques persistantes.
La gauche appelle à l'unité
Face à ces attaques, la gauche française a appelé à l'unité contre l'antisémitisme, rappelant que la solidarité internationale doit primer sur les divisions partisanes. Manuel Bompard a souligné que la responsabilité du gouvernement dans la lutte contre les discriminations devait être interrogée, plutôt que de chercher des boucs émissaires.