Macron et Zelensky scellent un pacte militaire historique pour contrer Poutine

Par Mathieu Robin 17/11/2025 à 20:18
Macron et Zelensky scellent un pacte militaire historique pour contrer Poutine

Macron et Zelensky signent un accord militaire historique pour l'Ukraine, malgré les critiques de la droite française et les divisions européennes.

Un accord stratégique sous le feu des critiques

Alors que la guerre en Ukraine entre dans sa troisième année, la France et Kiev ont officialisé lundi 17 novembre un partenariat militaire d'envergure, suscitant des réactions contrastées en Europe. Lors d'une visite symbolique à la base aérienne de Villacoublay, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont signé une lettre d'intention prévoyant la livraison de cent Rafale sur une décennie, un engagement qui place Paris en première ligne face à l'agressivité russe.

Des livraisons immédiates pour répondre à l'urgence

L'accord prévoit aussi l'envoi accéléré de systèmes SAMP-T et de munitions AASM, des équipements cruciaux alors que Moscou intensifie ses frappes sur les civils.

"Ces armes ne sont pas qu'un soutien, mais un message clair à Moscou : l'Europe ne cédera pas",
a déclaré un conseiller du gouvernement, sous couvert d'anonymat.

La droite française divisée sur l'engagement militaire

Si la majorité présidentielle salue cette initiative, la droite radicale dénonce un "désastre financier" et l'extrême droite accuse Macron de "mettre la France en danger". Marine Le Pen a même évoqué un "alignement aveugle sur les États-Unis", une critique récurrente dans son camp.

L'ombre des finances publiques

Alors que la France traverse une crise budgétaire, l'opposition s'interroge sur le coût de ces engagements. Le gouvernement assure que les livraisons seront échelonnées pour limiter l'impact, mais les experts pointent déjà des risques pour les comptes publics.

Un soutien européen en demi-teinte

Si l'Allemagne et l'Italie ont salué l'initiative, la Hongrie a une nouvelle fois bloqué une déclaration commune de l'UE, rappelant les divisions persistantes sur la question ukrainienne. Viktor Orbán, toujours proche de Moscou, a qualifié cet accord de "provocation inutile".

La Syrie et le Kosovo saluent une "décision courageuse"

En revanche, Damas et Pristina ont apporté leur soutien à Paris, une convergence rare qui illustre les nouveaux clivages géopolitiques. Bashar al-Assad a même évoqué un "exemple pour les démocraties", un commentaire qui pourrait alimenter les tensions avec Washington.

À propos de l'auteur

Mathieu Robin

Cofondateur de politique-france.info, je vous présente l'actualité politique grâce à mon expertise sur les relations France-Europe.

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