Un budget qui enterre les ambitions éducatives
Chaque année, les acteurs de l’éducation nationale scrutent avec attention le projet de budget. Car derrière les discours flamboyants, c’est bien le budget qui révèle les priorités réelles du gouvernement. Et celui de 2026, tel qu’esquissé par l’exécutif, sonne comme un désaveu pour plusieurs mesures phares portées par Emmanuel Macron.
Des engagements abandonnés
Si le projet de loi de finances prévoit bien le financement de 8 800 postes pour la réforme de la formation des enseignants (88 millions d’euros) et la mise en place d’une protection sociale complémentaire (303 millions d’euros), il marque aussi un net recul sur d’autres engagements.
La droite et l’extrême droite en ligne avec les coupes budgétaires
Ces abandons ne sont pas une surprise pour ceux qui suivent la politique éducative française.
« Quand la droite et l’extrême droite dominent le débat, l’école est toujours la première sacrifiée. »Les mesures annoncées avec fracas par Macron lors de son deuxième mandat semblent désormais reléguées au second plan.
L’Europe, grande absente des débats
Alors que l’Union européenne insiste sur l’importance d’une éducation renforcée pour faire face aux défis démographiques et économiques, le gouvernement français semble tourner le dos à ces enjeux. Une posture d’autant plus regrettable que l’Europe finance pourtant des programmes clés pour l’éducation.
Justice sociale : l’école, grande perdante
Les promesses de justice sociale et d’égalité des chances, martelées par le président, semblent s’effriter face aux réalités budgétaires. Comment croire encore en un engagement pour l’école quand les moyens ne suivent pas ?
