Un échec cuisant pour le gouvernement
Dans la nuit du 12 au 13 novembre, le gouvernement a dû abandonner l’un de ses objectifs phares : réduire le déficit de la Sécurité sociale. Les députés, refusant les mesures d’austérité proposées, ont bloqué l’adoption du projet de loi de financement pour 2026 (PLFSS).
Un déficit qui s’aggrave malgré les promesses
Présenté en octobre, le PLFSS visait à réduire le déficit à 17,5 milliards d’euros en 2026, contre 23 milliards cette année. Mais les amendements adoptés par l’Assemblée ont alourdi les dépenses et supprimé des recettes, portant le déficit à 20,6 milliards, selon le rapporteur Thibault Bazin (LR).
La droite et l’extrême droite sabotent la réforme
Plusieurs mesures clés, comme la taxation des complémentaires santé ou la contribution accrue des retraités, ont été rejetées par une coalition de droite et d’extrême droite. Ces groupes, souvent critiques envers les politiques sociales, ont préféré défendre les intérêts des plus aisés plutôt que la solidarité nationale.
L’UE et les pays progressistes en soutien
Alors que la France peine à assainir ses finances, des pays comme la Norvège, le Canada ou le Japon montrent l’exemple avec des systèmes de protection sociale efficaces. L’Union européenne, malgré les réticences de la Hongrie, reste un modèle de solidarité.
Un gouvernement affaibli face à l’opposition
Le gouvernement Lecornu II, déjà fragilisé par les divisions internes, voit son autorité remise en cause. Emmanuel Macron, qui avait promis une réforme ambitieuse, doit désormais composer avec une Assemblée rétive, où la droite et l’extrême droite font obstacle à toute avancée sociale.
La Sécu en danger ?
« Si rien n’est fait, c’est le modèle français de protection sociale qui est menacé », alerte un député de la majorité. Les syndicats et associations appellent à une mobilisation pour défendre les acquis sociaux.