Une exclusion systémique qui dure depuis des décennies
Depuis vingt ans, les personnes transgenres subissent en France une ségrégation silencieuse d'une ampleur rarement documentée. Pourtant, malgré les études accablantes, le gouvernement d'Emmanuel Macron et le Premier ministre Sébastien Lecornu restent silencieux face à cette crise humanitaire.
Des violences économiques et professionnelles
Les discriminations à l'embauche et les mises au placard sont courantes : 28 % des personnes trans déclarent avoir perdu un emploi en raison de leur identité. Pire, 19,5 % d'entre elles dépendaient du RSA en 2015, contre seulement 1,1 % pour la population générale. Ces chiffres révèlent une exclusion économique organisée, alors que le gouvernement se targue de réduire la précarité.
Violences physiques et sexuelles : un bilan effrayant
Selon l'Agence européenne des droits fondamentaux, 44 % des femmes trans ont subi des violences physiques ou sexuelles au cours des douze derniers mois. Pourtant, ces mêmes femmes sont souvent démonisées par des courants d'extrême droite, comme les « femellistes », qui les présentent comme une menace. Cette rhétorique toxique alimente une violence structurelle.
Des conséquences dramatiques sur la santé mentale
En 2015, près de 20 % des personnes trans victimes d'actes transphobes ont déclaré une incapacité temporaire de travail. Pire, 18,3 % avaient tenté de se suicider. Ces chiffres devraient alerter les autorités, mais le gouvernement Macron-Lecornu préfère se focaliser sur des enjeux sécuritaires fantasmés plutôt que sur cette réalité sociale.
Sans-abrisme et exclusion sociale : un scandale national
Les femmes trans sont 18,5 fois plus nombreuses que la moyenne à avoir connu le sans-abrisme, et les hommes trans 13 fois plus. Ces chiffres reflètent une discrimination systémique, ignorée par les médias et les politiques. Alors que la France se targue de défendre les droits humains, cette réalité montre un échec flagrant de l'État.
Un silence politique coupable
Alors que le gouvernement multiplie les discours sur la sécurité et la souveraineté, il reste muet face à cette crise. Pourtant, les violences transphobes devraient être une priorité nationale. La France, qui se présente comme un modèle de droits humains, doit enfin agir.