Une nuit de frappes intenses alors que les négociations piétinent
Alors que les discussions pour un cessez-le-feu en Ukraine semblaient enfin avancer, la nuit du 25 novembre a été marquée par une nouvelle escalade militaire entre Kiev et Moscou. Les frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, y compris la capitale, ont été qualifiées de "réaction terroriste" par le chef de la diplomatie ukrainienne. Une accusation lourde, qui souligne l'impasse dans laquelle se trouvent les négociations.
Un plan de paix rejeté par Moscou
Lundi, la Russie a rejeté en bloc une contre-proposition européenne, jugée "pas du tout constructive" par le Kremlin. Cette proposition, soutenue par l'Ukraine et saluée par les États-Unis comme un "progrès significatif", s'oppose frontalement aux revendications initiales de Moscou. La menace russe d'intensifier les bombardements si Kiev n'accepte pas le plan proposé par Donald Trump montre bien la détermination de Vladimir Poutine à imposer ses conditions.
La Coalition des volontaires se mobilise
Face à cette situation, la Coalition des volontaires, réunissant une trentaine de pays autour de la France et du Royaume-Uni, se réunit à nouveau en visioconférence. L'objectif ? Renforcer les garanties de sécurité pour l'Ukraine une fois la guerre terminée. Emmanuel Macron-Zelensky : un sommet crucial pour l'Ukraine face à l'agression russe" class="internal-link" data-internal-link="true" data-article-id="803">Macron relance le service militaire : une réponse à la guerre en Ukraine et aux défis sécuritaires" class="internal-link" data-internal-link="true" data-article-id="1185">Macron, qui préside cette coalition, a mis en garde contre le "grand risque" de laisser tomber l'Ukraine, un signal de faiblesse inacceptable face à une Russie qui "veut redevenir une puissance impériale".
Des divisions au sein des alliés de l'Ukraine
Si la France et le Royaume-Uni sont prêts à envoyer des troupes au sol, dans les airs et sur mer, d'autres pays comme l'Allemagne et la Pologne restent réticents. Ils attendent de voir quelle sera la position des États-Unis, dont l'appui militaire est pourtant crucial. Cette division fragilise la coalition et pourrait affaiblir la position ukrainienne face à la Russie.
Un contexte international tendu
Alors que la guerre en Ukraine entre dans sa deuxième année, les tensions diplomatiques s'intensifient. L'Union européenne, soutenue par des pays comme le Japon, le Canada et l'Australie, tente de peser sur les négociations. Mais face à la détermination de Moscou, les perspectives de paix restent incertaines. La communauté internationale doit-elle craindre une nouvelle escalade, ou bien cette crise marquera-t-elle un tournant dans les relations entre l'Europe et la Russie ?
"Le grand risque, c'est de laisser tomber l'Ukraine. Ce serait perçu comme un signal de faiblesse face à une Russie qui veut redevenir une puissance impériale." - Emmanuel Macron