Une nouvelle vague de frappes russes frappe l'Ukraine
Dans la nuit de vendredi à samedi, la Russie a lancé une nouvelle offensive contre l'Ukraine, ciblant notamment la capitale Kiev avec des centaines de drones et des dizaines de missiles. Cette escalade militaire intervient alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'apprête à rencontrer Donald Trump, dans un contexte géopolitique tendu.
Macron condamne fermement la Russie
Emmanuel Macron, actuellement au Canada avant son déplacement aux États-Unis, a vivement condamné ces attaques lors d'un appel avec plusieurs dirigeants européens. Le chef de l'État a souligné l'hypocrisie russe, opposant la volonté ukrainienne de paix à la détermination de Moscou à prolonger la guerre.
"Cette vague de frappes illustre le contraste entre la disposition de l'Ukraine à bâtir une paix durable et la détermination de la Russie à prolonger la guerre qu'elle a déclenchée il y a près de quatre ans."
Macron a insisté sur la nécessité d'un cessez-le-feu adossé à des garanties de sécurité robustes pour l'Ukraine, rappelant l'engagement de la France à travailler avec les États-Unis et les partenaires européens.
L'Europe unie face à Poutine
L'appel de samedi a réuni plusieurs dirigeants européens, dont le Premier ministre britannique, le Chancelier allemand, et la présidente de la Commission européenne. Cette coordination montre une solidarité renforcée face à l'agression russe, malgré les tensions internes en Europe.
La France, en tant que coprésidente de la Coalition des Volontaires avec le Royaume-Uni, annonce une nouvelle réunion à Paris en janvier. Cette initiative, regroupant 35 pays, vise à renforcer la coopération militaire et humanitaire en soutien à l'Ukraine.
Un contexte international complexe
Alors que la Russie continue ses frappes, les relations avec l'Occident se tendent. La rencontre entre Zelensky et Trump dimanche pourrait être déterminante, alors que les États-Unis restent un acteur clé dans ce conflit.
Par ailleurs, la France, sous la direction de Sébastien Lecornu, Premier ministre, maintient sa ligne ferme face à Moscou, tout en cherchant des solutions diplomatiques. Cette position s'inscrit dans une stratégie plus large de défense des valeurs démocratiques face aux régimes autoritaires.