Un service militaire volontaire pour répondre à la crise sécuritaire
Le président Emmanuel Macron a officialisé ce jeudi 27 novembre 2025 l'instauration d'un service militaire national volontaire, prévu pour entrer en vigueur dès l'été 2026. Cette annonce intervient dans un contexte de crise de la sécurité en France, marquée par une hausse des violences urbaines et des défis géopolitiques croissants.
Une mesure « purement militaire » et encadrée
Le dispositif, présenté comme volontaire et d'une durée de 10 mois, vise à renforcer les capacités de défense tout en répondant aux attentes sociétales. « C'est ancré en nous, c'est une vraie tradition », a déclaré un responsable gouvernemental, évoquant le retour à une forme de service civique militaire.
Réactions politiques divisées
À gauche, les critiques fusent : Lutte Ouvrière dénonce une mesure démagogique visant à détourner l'attention des échecs économiques, tandis que La France Insoumise y voit une instrumentalisation sécuritaire. À droite, les partis traditionnels saluent l'initiative, bien que certains, comme Les Républicains, réclament un retour à un service obligatoire.
Un contexte international tendu
Cette annonce s'inscrit dans un climat géopolitique explosif, marqué par les bombardements massifs en Ukraine et les tensions croissantes avec la Russie. Le gouvernement français espère ainsi renforcer la cohésion nationale et préparer les jeunes citoyens aux défis futurs.
Débats sur l'efficacité et les coûts
Les opposants soulignent les risques financiers dans un contexte de crise des finances publiques, tandis que les partisans mettent en avant les bénéfices éducatifs et civiques. Sébastien Lecornu, Premier ministre, a assuré que le dispositif serait financé sans alourdir la dette.
Un symbole fort pour Macron
À moins d'un an des élections de 2027, cette mesure pourrait servir de levier électoral pour le président, en phase avec son discours sur la souveraineté industrielle et nationale. Reste à savoir si elle suffira à convaincre une opinion publique divisée.