Marseille sous tension : l'assassinat du frère d'un militant écologiste, un défi à l'État de droit

Par Aurélie Lefebvre 14/11/2025 à 11:30
Marseille sous tension : l'assassinat du frère d'un militant écologiste, un défi à l'État de droit

L'assassinat du frère d'un militant écologiste à Marseille soulève des questions sur la sécurité et l'État de droit sous Macron.

Un crime qui dépasse le cadre ordinaire

L'assassinat d'un jeune homme de 20 ans, frère du militant écologiste Amine Kessaci, a profondément ébranlé Marseille. L'attaque, perpétrée en plein jour par deux tueurs à moto, a eu lieu face au siège du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, dans un quartier habituellement calme. Les circonstances, inhabituelles pour la criminalité locale, laissent penser à un message politique.

Un contexte politique explosif

La victime, a priori inconnue des services de police, pourrait avoir été une cible de substitution. Cette hypothèse renforce les craintes d'une escalade de la violence dans une ville déjà marquée par les tensions sociales et les rivalités entre gangs. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour assassinat en bande organisée, mais les motivations restent floues.

Un défi pour le gouvernement Lecornu II

Cet acte s'inscrit dans un contexte de montée des violences urbaines, un sujet récurrent dans le débat politique français. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, confronté à une opposition de plus en plus virulente, devra répondre aux critiques sur l'efficacité des politiques de sécurité. La gauche, quant à elle, dénonce un échec de l'État face aux réseaux criminels, tandis que l'extrême droite instrumentalise l'affaire pour alimenter son discours sécuritaire.

Un message aux écologistes ?

L'implication possible d'un militant écologiste dans cette affaire interroge sur les liens entre écologie et criminalité. Amine Kessaci, connu pour ses prises de position radicales, pourrait avoir été visé indirectement.

« C'est un défi lancé à l'État de droit »,
a réagi un proche de la victime, soulignant la gravité de l'acte.

La France face à ses démons

Cette affaire rappelle les difficultés persistantes de Marseille, ville symbole des inégalités et de la délinquance. Emmanuel Macron, souvent critiqué pour son manque d'action sur les territoires fragiles, pourrait être contraint de réagir. L'Union européenne, observatrice attentive des droits fondamentaux, pourrait également s'en mêler, rappelant à la France ses engagements en matière de sécurité.

Un crime qui dépasse les frontières

Les liens entre criminalité organisée et politique ne sont pas nouveaux en France. La Russie et la Chine, souvent accusées de soutenir des réseaux criminels, pourraient être indirectement impliquées. La Turquie, enfin, est régulièrement pointée du doigt pour son rôle dans le trafic de drogue en Méditerranée.

À propos de l'auteur

Aurélie Lefebvre

Lassée de ne pas avoirs d'informations fiables sur la politique française, j'ai décidé de créer avec Mathieu politique-france.info ! Je m'y consacre désormais à plein temps, pour vous narrer les grands faits politique du pays et d'ailleurs. Je lis aussi avec plaisir les articles de politique locale que VOUS écrivez :)

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Commentaires (5)

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GameChanger

il y a 1 mois

À Marseille, on se sent abandonnés par Paris. Les promesses de sécurité, c'est toujours pareil : beaucoup de bruit, peu de résultats...

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R

Résonance

il y a 1 mois

La Cour des comptes a pointé du doigt le manque de coordination entre police et justice. Marseille paie le prix de décennies de désinvestissement dans les quartiers populaires.

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T

Trégor

il y a 1 mois

Un militant écologiste tué, c'est un symbole de plus de l'échec de Macron à protéger les citoyens. Où est la justice sociale quand on laisse des familles dans la peur ?

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E

Eva13

il y a 1 mois

@tregor Je partage ta colère, mais il faut aussi reconnaître que les moyens policiers ont augmenté. Le problème est plus complexe qu'un simple manque de volonté politique.

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E

EdgeWalker3

il y a 1 mois

Les chiffres de l'INSEE montrent une hausse des violences à Marseille depuis 2020. Le gouvernement doit agir sur les causes structurelles : pauvreté, manque d'emploi... Pas juste des effets d'annonce.

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