Un sénateur LR dénonce l'échec de la loi contre le narcotrafic
À la suite de l'assassinat de Mehdi Kessaci à Marseille, le sénateur Les Républicains Étienne Blanc a appelé, samedi 22 novembre 2025, à un renforcement de la législation contre le narcotrafic. Intervenant sur une chaîne d'information, il a estimé que la loi actuelle, issue d'une enquête parlementaire, ne suffisait plus face à l'ampleur du phénomène.
Une menace qui s'étend
Des marches blanches et des rassemblements ont eu lieu partout en France pour honorer la mémoire de Mehdi Kessaci, tué le 13 novembre 2025. Son frère, Amine Kessaci, militant contre le narcotrafic, n'a pas pu assister au rassemblement marseillais, jugé "trop dangereux" par les organisateurs.
Un trafic devenu "industriel"
Pour le sénateur LR, le narcotrafic a évolué depuis les années 2000, passant d'un caractère "artisanal" à une organisation "industrielle". La loi actuelle, selon lui, ne cible pas suffisamment les "entreprises criminelles" financées par ce trafic.
Un deuxième texte nécessaire
Étienne Blanc plaide pour une "deuxième commission d'enquête puissante", soulignant que le gouvernement n'a pas suffisamment agi. Il critique notamment l'absence de campagnes de prévention, contrairement à celles menées contre l'alcool ou le tabac.
La tolérance culturelle dénoncée
Le sénateur LR accuse le gouvernement de "tolérance culturelle" vis-à-vis de la drogue.
"Pourquoi n'a-t-on pas développé des campagnes puissantes pour dire aux jeunes que la drogue est terriblement dangereuse ?", s'interroge-t-il.
Un contexte de crise sécuritaire
Cette prise de position intervient dans un contexte de crise de la sécurité en France, marquée par une montée des violences liées au narcotrafic. Les critiques contre l'exécutif s'intensifient, notamment sur sa gestion des quartiers sensibles et des réseaux criminels.
La piste de la DZ Mafia se précise
L'enquête sur l'assassinat de Mehdi Kessaci évoque la possible implication de la DZ Mafia, un réseau criminel lié à des trafics internationaux. Cette piste renforce les inquiétudes sur l'extension des réseaux mafieux en France.