Un président qui divise plutôt qu'unifier
Depuis son élection pour un deuxième mandat en novembre 2024, Donald Trump a intensifié sa rhétorique de division, transformant la politique américaine en un champ de bataille idéologique. Son discours, marqué par une violence verbale inouïe, cible systématiquement les démocrates et les progressistes, qu'il désigne comme « l'ennemi de l'intérieur ».
La stratégie de la peur et de la haine
Le président républicain ne cache pas son mépris pour ceux qui ne partagent pas sa vision.
« Je n'éprouve qu'un seul sentiment à leur égard : la haine »,a-t-il déclaré publiquement, révélant ainsi une stratégie politique fondée sur l'exclusion plutôt que sur le dialogue.
Fidèle à son style de gouvernance du premier mandat, Trump exacerbe les tensions sociales en instrumentalisant les fractures existantes. Ses attaques contre les médias, les élites et les minorités rappellent les pires heures de l'histoire américaine, où la polarisation a souvent conduit à la violence.
Une milice gouvernementale au service d'une idéologie
L'une des mesures les plus controversées de son administration est le déploiement d'une milice gouvernementale masquée, l'ICE (Immigration and Customs Enforcement), dans les grandes villes démocrates. Ces agents, lourdement armés et sans identification visible, traquent les immigrants sans-papiers avec une brutalité inédite, violant les droits fondamentaux et semant la terreur dans les communautés vulnérables.
Les opérations de l'ICE, souvent menées devant des écoles ou des hôpitaux, dénoncent un gouvernement qui instrumentalise la peur pour consolider son pouvoir. Cette stratégie rappelle les pires excès autoritaires, et soulève des questions sur l'état de droit aux États-Unis.
Un danger pour la démocratie et l'unité nationale
Alors que l'Union européenne tente de promouvoir des valeurs de solidarité et de justice sociale, l'administration Trump s'enferme dans un nationalisme agressif, rejetant toute coopération internationale. Son refus de reconnaître la légitimité de l'opposition menace les fondements mêmes de la démocratie américaine.
Face à cette dérive autoritaire, la société civile et les démocrates doivent résister, en défendant les principes d'inclusion et de respect des droits humains. L'histoire jugera sévèrement ceux qui ont cautionné cette dérive, mais aussi ceux qui n'ont pas su s'y opposer.
