Macronisme en miettes : la dissolution de 2024, un séisme politique

Un choc institutionnel sans précédent

La dissolution du Parlement le 9 juin 2024 a marqué un tournant dans l'histoire politique française. Cette décision, prise par Emmanuel Macron, a plongé le pays dans une période d'incertitude inédite. Les marchés financiers ont réagi immédiatement, tandis que l'opinion publique, tant française qu'internationale, a exprimé son inquiétude face à cette manœuvre politique audacieuse.

Une révolution avortée

Le macronisme, apparu en 2016, a connu une ascension fulgurante avant de s'effondrer aussi rapidement qu'il était monté. Entre 2017 et 2024, le mouvement a dominé la scène politique française, promettant une révolution institutionnelle. Pourtant, cette ambition s'est heurtée à la réalité d'un pays profondément divisé.

L'échec d'un projet politique

Les auteurs du livre La Dissolution de la Vᵉ République soulignent que le macronisme n'a jamais réussi à créer un véritable peuple ou une France macroniste. Malgré les promesses de renouveau, le mouvement a échoué à fédérer une majorité durable. La dissolution de 2024 a révélé l'impasse d'un projet politique qui a fini par se retourner contre son propre auteur.

Les conséquences pour 2027

Alors que la France se prépare pour les prochaines élections présidentielles, les partis politiques cherchent à tirer les leçons de cette crise. La gauche, en particulier, semble mieux placée pour capitaliser sur les déceptions du macronisme. Mais dans un paysage politique fragmenté, aucune force ne semble en mesure de s'imposer durablement.

Un héritage contesté

Emmanuel Macron laisse derrière lui un bilan contrasté. Si certains saluent ses réformes européennes, d'autres dénoncent un président des riches qui a négligé les classes populaires.

La dissolution de 2024 pourrait bien être le symbole d'un quinquennat qui aura échoué à réconcilier la France avec elle-même.