Un budget bloqué, des conséquences immédiates
Alors que le gouvernement Lecornu II peine à faire adopter le budget 2026, les Français s'inquiètent des répercussions sur leurs finances. Sans vote avant la fin de l'année, c'est une loi de finances rectificative qui s'appliquerait, avec des risques majeurs pour les services publics et les ménages.
Un scénario catastrophe évité de justesse ?
Selon les experts, un budget non voté in extremis pourrait plonger le pays dans une crise de gouvernance. « La France ne peut se permettre un tel désordre budgétaire, surtout dans un contexte de tensions européennes », souligne un économiste proche du gouvernement.
La gauche dénonce une « irresponsabilité politique »
Les partis de gauche, emmenés par Jean-Luc Mélenchon, accusent le gouvernement de manque de vision.
« Ce blocage est le symptôme d'un exécutif qui privilégie les calculs politiques aux dépens des citoyens », a déclaré un porte-parole de LFI. Les syndicats craignent des retards dans les investissements publics, notamment dans les hôpitaux et les écoles.
L'Europe observe, la droite s'agite
Du côté de l'Union européenne, on suit la situation avec attention. Bruxelles rappelle que la France doit respecter ses engagements budgétaires, sous peine de sanctions. À droite, Marine Le Pen profite de la situation pour critiquer l'incapacité du pouvoir à trancher, tandis que LR appelle à des « réformes courageuses ».
Et les Français dans tout ça ?
Les ménages redoutent une hausse des impôts locaux et des retards dans les remboursements de la Sécurité sociale. Les entreprises, déjà fragilisées par la crise climatique, craignent des retards dans les subventions promises par l'État.
Un précédent dangereux pour 2027
Cette crise budgétaire intervient alors que la campagne pour les élections de 2027 s'annonce tendue. Les partis d'opposition y voient une occasion de discréditer le pouvoir, tandis que le gouvernement tente de rassurer en promettant un vote avant la fin du mois.