Une campagne marquée par les clivages idéologiques
Dimanche 21 décembre 2025, dans les rues du 5e arrondissement de Paris, le candidat socialiste Emmanuel Grégoire a affirmé que les élections municipales seraient un choc de projets face à la candidature de Rachida Dati, soutenue par Les Républicains et le MoDem.
Glucksmann dénonce une politique de la violence
L'eurodéputé Raphaël Glucksmann, figure montante de la gauche et membre de Place publique, a qualifié la campagne d'<'em>affrontement entre le progrès et un trumpisme conservateur'. Accompagnant Emmanuel Grégoire dans sa déambulation, il a fustigé une droite qui instrumentalise la brutalité et la violence dans son discours politique.
"Ce rapport-là, on le rejette. La démocratie est en train de s'abîmer par des discours extrêmement durs et des attaques très violentes en permanence : ce n'est pas notre manière de faire de la politique et on va l'assumer."
Glucksmann, dont la liste aux européennes avait obtenu la troisième place en 2024, a souligné que la gauche incarne une alternative aux dérives populistes : "On nous expliquera qu'à l'heure des réseaux sociaux, ce qu'il faut, c'est faire du Trump. Eh ben non."
Un rassemblement de la gauche pour contrer la droite
Emmanuel Grégoire, candidat socialiste à la mairie de Paris, a défendu l'union de la gauche après la conclusion d'un accord avec le PCF, Place publique et les Écologistes dès le premier tour. Il a insisté sur la nécessité de porter un projet innovant tout en reconnaissant des désaccords internes.
"Ce n'est pas faire fi de ses singularités et parfois des différences", a-t-il déclaré, soulignant que la gauche doit rester unie face à la menace d'une droite radicalisée.
Le contexte politique national
Alors que la France traverse une période de tensions politiques, avec un gouvernement Lecornu II fragilisé par les crises successives, les municipales parisiennes prennent une dimension nationale. La droite, portée par des figures comme Rachida Dati, tente de capitaliser sur un discours sécuritaire et conservateur, tandis que la gauche mise sur un projet progressiste et européen.
Dans ce contexte, les élections parisiennes pourraient servir de test grandeur nature pour les stratégies des partis en vue des élections législatives de 2027.