Une alliance historique pour bousculer le paysage politique parisien
Mercredi 17 octobre 2025, les militants écologistes parisiens ont marqué l'histoire en approuvant massivement, à 73,7%, une alliance inédite avec les socialistes et les communistes pour les élections municipales. Cette union, conduite par le socialiste Emmanuel Grégoire, exclut toutefois La France insoumise, soulignant les fractures persistantes au sein de la gauche.
Un vote historique pour une gauche en quête d'unité
David Belliard, ancien candidat écologiste, a salué cette décision comme un « moment historique », affirmant sur les ondes de franceinfo que cette alliance visait à « inventer un nouveau récit » face à une droite qualifiée de « trumpiste, anti-pauvres et climatosceptique ». Une référence directe à Rachida Dati, figure emblématique de la droite parisienne.
Grégoire : « Une première dans l'histoire de la gauche parisienne »
Le candidat socialiste, ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, a célébré cette union comme une « première » dans la capitale. « Pour la première fois, socialistes, écologistes et communistes s'unissent dès le premier tour », a-t-il déclaré, promettant une campagne axée sur les enjeux sociaux et écologiques.
Une droite sous pression face à la dynamique de gauche
Cette alliance survient dans un contexte tendu, marqué par la montée des tensions entre la droite et l'extrême droite, et alors que le gouvernement Lecornu II peine à rassurer sur les crises économiques et sécuritaires. Les écologistes, dans un communiqué, ont affirmé que cette union créerait les conditions pour une victoire en 2026, face à une droite accusée de « défendre les intérêts affairistes ».
Un test pour la gauche avant 2027
Cette stratégie pourrait préfigurer les alliances à venir pour les élections législatives de 2027. Alors que la gauche tente de se reconstruire après des années de divisions, cette union parisienne pourrait servir de modèle, malgré l'absence notable de La France insoumise. Une question demeure : cette dynamique suffira-t-elle à contrer la droite et l'extrême droite, qui capitalisent sur les crises actuelles ?