Un candidat controversé pour le Rassemblement National
Le Rassemblement National (RN) fait face à une nouvelle polémique à l'approche des élections municipales. Nicolas Battini, investi par le parti pour la mairie de Bastia, a été condamné à huit ans de prison pour un attentat à la voiture-bélier en 2012. Une décision qui soulève des questions sur les critères de sélection des candidats par le RN.
Une défense vigoureuse du RN
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, a réagi avec virulence sur une chaîne d'information nationale. À chaque campagne, tout est bon pour salir le Rassemblement national, pour nous faire porter tout et n'importe quoi
, a-t-il déclaré. Selon lui, Nicolas Battini a purgé sa peine et mérite une seconde chance.
Un contexte politique tendu
Cette investiture intervient dans un climat politique déjà chargé, marqué par des tensions internes au sein de la droite française. Le RN, en pleine ascension, a déjà investi 600 candidats pour les prochaines municipales, un chiffre en nette augmentation par rapport aux élections précédentes. Une stratégie qui pourrait s'avérer risquée, alors que le parti tente de se normaliser sur la scène politique.
Des critiques récurrentes sur les candidats du RN
Lors des dernières élections européennes, plusieurs candidats du RN avaient été pointés du doigt pour des propos racistes et homophobes. Tout a été caricaturé
, assure Jean-Philippe Tanguy, tout en reconnaissant que quelques cas ont été immédiatement réglés
. Une défense qui peine à convaincre ses détracteurs, alors que le parti tente de se présenter comme une alternative crédible au pouvoir en place.
Un enjeu national
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de crise des vocations politiques, où les partis traditionnels peinent à rassembler. Le RN, en profitant de ce vide, tente de capitaliser sur un mécontentement grandissant. Mais les choix controversés de certains candidats pourraient bien lui coûter cher, alors que les élections municipales approchent.