Municipales : le RN sous le feu des critiques après l'investiture d'un candidat condamné pour terrorisme

Par Mathieu Robin 04/12/2025 à 12:28
Municipales : le RN sous le feu des critiques après l'investiture d'un candidat condamné pour terrorisme

Le RN investit un candidat condamné pour terrorisme, suscitant des critiques et des questions sur ses critères de sélection.

Un candidat controversé pour le Rassemblement National

Le Rassemblement National (RN) fait face à une nouvelle polémique à l'approche des élections municipales. Nicolas Battini, investi par le parti pour la mairie de Bastia, a été condamné à huit ans de prison pour un attentat à la voiture-bélier en 2012. Une décision qui soulève des questions sur les critères de sélection des candidats par le RN.

Une défense vigoureuse du RN

Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, a réagi avec virulence sur une chaîne d'information nationale. À chaque campagne, tout est bon pour salir le Rassemblement national, pour nous faire porter tout et n'importe quoi, a-t-il déclaré. Selon lui, Nicolas Battini a purgé sa peine et mérite une seconde chance.

Un contexte politique tendu

Cette investiture intervient dans un climat politique déjà chargé, marqué par des tensions internes au sein de la droite française. Le RN, en pleine ascension, a déjà investi 600 candidats pour les prochaines municipales, un chiffre en nette augmentation par rapport aux élections précédentes. Une stratégie qui pourrait s'avérer risquée, alors que le parti tente de se normaliser sur la scène politique.

Des critiques récurrentes sur les candidats du RN

Lors des dernières élections européennes, plusieurs candidats du RN avaient été pointés du doigt pour des propos racistes et homophobes. Tout a été caricaturé, assure Jean-Philippe Tanguy, tout en reconnaissant que quelques cas ont été immédiatement réglés. Une défense qui peine à convaincre ses détracteurs, alors que le parti tente de se présenter comme une alternative crédible au pouvoir en place.

Un enjeu national

Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de crise des vocations politiques, où les partis traditionnels peinent à rassembler. Le RN, en profitant de ce vide, tente de capitaliser sur un mécontentement grandissant. Mais les choix controversés de certains candidats pourraient bien lui coûter cher, alors que les élections municipales approchent.

À propos de l'auteur

Mathieu Robin

Cofondateur de politique-france.info, je vous présente l'actualité politique grâce à mon expertise sur les relations France-Europe.

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Commentaires (6)

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S

StoneAge24

il y a 3 jours

Les élites nous prennent pour des idiots !!! Un condamné = un candidat, et tout le monde ferme les yeux... #Dégoûtant

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G

GameChanger

il y a 3 jours

En Bretagne, on a des maires honnêtes. Paris devrait s'en inspirer au lieu de faire des polémiques stériles.

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FXR_569

il y a 3 jours

Le RN assume son identité, c'est déjà ça. Les autres partis ont aussi leurs brebis galeuses, mais personne n'en parle.

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A

Apollon 6

il y a 3 jours

En Allemagne, les partis excluent systématiquement les candidats condamnés. Pourquoi le RN fait-il le contraire ?

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B

Bourdon Velu

il y a 3 jours

La France a besoin de sécurité, pas de candidats douteux. Le RN doit assumer ses choix ou les assumer pleinement.

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Quimperlé

il y a 3 jours

@bourdon-velu La sécurité c'est bien, mais pas en instrumentalisant des condamnations passées. Le RN joue sur les peurs, comme d'hab.

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R

Résonance

il y a 3 jours

Selon la Cour des comptes, 12% des partis politiques ont des antécédents judiciaires parmi leurs candidats. Le RN doit clarifier ses critères de sélection.

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