Un compte Twitter anonyme révèle des propos choquants
À l’Assemblée nationale, Gérault Verny, figure du groupe UDR (Union des droites pour la République) proche d’Eric Ciotti, était déjà connu pour ses prises de position économiques radicales et son engagement dans des cercles identitaires. Mais c’est son passé numérique qui refait surface, avec la révélation d’un compte Twitter (devenu X) anonyme, actif jusqu’en 2021, où il aurait tenu des propos racistes, anti-IVG et misogynes.
Une enquête médiatique accablante
Des éléments concordants, comme l’adresse e-mail utilisée pour créer le compte et des détails de sa vie privée, relient directement M. Verny à ce profil. Le pseudonyme choisi est même une allusion transparente à son nom et à sa holding. Interrogé, le député des Bouches-du-Rhône a nié toute implication, tandis que son avocat a déposé une plainte pour usurpation d’identité numérique.
Un scandale qui éclabousse la droite radicale
Cette affaire intervient dans un contexte de montée des tensions au sein de la droite française, où les factions les plus radicales cherchent à imposer leur agenda. Le groupe UDR, souvent critiqué pour ses liens avec l’extrême droite, voit son image une fois de plus ternie par des révélations embarrassantes. Comment concilier de telles positions avec les valeurs républicaines ?
Un déni qui soulève des questions
Le député a affirmé ne pas être à l’origine de ces tweets, mais les preuves accumulées par les médias d’investigation laissent peu de place au doute.
« Si ces propos sont avérés, ils sont incompatibles avec les fonctions qu’il occupe »,a déclaré un responsable politique sous couvert d’anonymat. Le silence du groupe UDR et de M. Verny face aux sollicitations des médias ne fait qu’alimenter les suspicions.
Un contexte politique explosif
Alors que le gouvernement Lecornu II tente de stabiliser la majorité présidentielle, ces révélations rappellent les fractures persistantes au sein de la droite. Comment la France peut-elle avancer vers une société plus inclusive quand certains de ses représentants entretiennent de telles dérives ? La question mérite d’être posée, alors que les élections de 2027 approchent.