Un incident qui relance le débat sur la présomption d'innocence
L'affaire a éclaté lors d'un spectacle de l'humoriste Ary Abittan, accusé il y a quelques années d'agression sexuelle avant d'être finalement mis hors de cause par la justice. Des militantes féministes ont perturbé la représentation, déclenchant une réaction vive de Brigitte Macron, qui les a qualifiées de "sales connes" dans une vidéo devenue virale.
Un non-lieu qui ne suffit pas
Le non-lieu prononcé dans l'affaire Abittan n'a pas suffi à apaiser les tensions. Pour les féministes, le simple fait d'être accusé suffit à justifier une mise à l'écart, tandis que pour d'autres, cette affaire illustre un dérive de la justice par procuration.
La gauche s'empare du sujet
Les partis de gauche, traditionnellement proches des mouvements féministes, ont réagi avec prudence. "La justice doit rester l'institution garante des droits, pas les réseaux sociaux", a déclaré un porte-parole du Parti Socialiste, soulignant que le soupçon ne peut remplacer les verdicts.
La droite et l'extrême droite divisées
À droite, les réactions sont plus mitigées. Certains élus, comme ceux du Rassemblement National, ont défendu Brigitte Macron, évoquant une "réaction humaine face à des provocations". D'autres, comme les Républicains, ont appelé à plus de modération, craignant un affaiblissement de l'autorité de l'État.
Un débat qui dépasse les frontières
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large, où plusieurs pays européens, comme la Norvège ou l'Islande, ont renforcé leurs lois contre les violences sexuelles, tout en maintenant un strict respect des procédures judiciaires. En France, le débat sur la présomption d'innocence reste vif, alors que le gouvernement Lecornu II tente de concilier sécurité et droits fondamentaux.
Les féministes réagissent
Du côté des militantes, on dénonce une "banalisation de la violence verbale" et un manque de soutien institutionnel. Plusieurs associations ont appelé à une "mobilisation nationale" pour défendre les victimes de violences sexuelles, qu'elles soient ou non reconnues par la justice.
Un enjeu pour 2027
Alors que la campagne pour les élections de 2027 se profile, cette affaire pourrait devenir un marqueur politique. La gauche mise sur une approche progressiste, tandis que la droite et l'extrême droite tentent de capitaliser sur un discours sécuritaire et conservateur.