Budget 2026 : La gauche dénonce un « sabotage » des débats à l’Assemblée

Par Aurélie Lefebvre 17/11/2025 à 13:10
Budget 2026 : La gauche dénonce un « sabotage » des débats à l’Assemblée

La gauche accuse le gouvernement de saboter les débats sur le budget 2026, tandis que les recettes de TVA s’effondrent.

Un budget sous tension

Les députés ont repris lundi 17 novembre les discussions sur le projet de loi de finances 2026, après deux jours de pause controversée. Plus de 1 500 amendements restent à examiner, alors que le gouvernement a décidé de ne pas prolonger les débats le week-end, au nom de la « fatigue » des acteurs politiques.

Une décision qui fait polémique

La suspension des travaux a été vivement critiquée par la gauche, qui y voit une manœuvre pour écourter les débats et éviter un vote approfondi. « C’est une tentative de passer en force », a dénoncé Éric Coquerel, président LFI de la commission des finances.

Un texte technique, mais politisé

Le projet de loi de fin de gestion (PLFG), examiné en soirée, ajuste les finances de 2025. Parmi les mesures, 190 millions d’euros pour la sécurité en outre-mer et 1,1 milliard pour l’écologie, une somme jugée insuffisante par le Rassemblement national. « Elles n’ont qu’à se financer toutes seules », a ironisé Jean-Philippe Tanguy, député RN.

La TVA, un sujet explosif

Le gouvernement a reconnu une baisse de 5 milliards d’euros des recettes de TVA, un chiffre que la gauche estime sous-évalué. « Le trou pourrait atteindre 10 milliards », affirme Éric Coquerel, pointant un « cercle récessif » lié à la politique économique d’Emmanuel Macron.

Des annulations de crédits contestées

Le texte prévoit notamment une réduction de 1,6 milliard sur le programme France 2030, justifiée par un surplus de trésorerie. La ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, a toutefois souligné l’importance du texte pour le versement des aides sociales en décembre.

Un déficit public sous surveillance

La France table sur un déficit de 5,4 % en 2025, contre 5,8 % en 2024. Mais les oppositions dénoncent une gestion opaque des finances publiques, dans un contexte de crise économique persistante.

« Le problème est encore plus grave. La part de TVA allant à l’État pèse pour la moitié. Le trou total pourrait donc être de 10 milliards. »
Éric Coquerel, président LFI de la commission des finances

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Aurélie Lefebvre

Lassée de ne pas avoirs d'informations fiables sur la politique française, j'ai décidé de créer avec Mathieu politique-france.info ! Je m'y consacre désormais à plein temps, pour vous narrer les grands faits politique du pays et d'ailleurs. Je lis aussi avec plaisir les articles de politique locale que VOUS écrivez :)

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