Un vote serré sous haute tension
Mardi 16 décembre 2025, l'Assemblée nationale doit définitivement adopter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Un scrutin qui s'annonce ultra-tendu, après un premier vote serré le 9 décembre, où le texte n'avait été adopté qu'à 13 voix près (247 pour, 234 contre, 93 abstentions).
Un budget sous le feu des critiques
Ce PLFSS, déjà rejeté en première lecture par le Sénat, suscite des vives oppositions à droite et à l'extrême droite. Les critiques portent notamment sur les économies réalisées sur les dépenses sociales, jugées trop brutales par les opposants. Pourtant, le gouvernement Lecornu II assure que ce budget est nécessaire pour préserver la viabilité du système.
Un symbole politique fort
Si les députés confirment leur vote de la semaine dernière, ce texte deviendra le premier budget de la Sécurité sociale adopté sans recours à l'article 49.3 sous ce quinquennat. Une victoire politique pour le gouvernement, qui pourrait y voir un signe de stabilisation après des mois de tensions parlementaires.
Un contexte économique tendu
Ce vote intervient dans un contexte marqué par la crise des finances publiques, avec un déficit qui ne cesse de se creuser. Les oppositions dénoncent un manque de vision à long terme, tandis que le gouvernement mise sur des réformes structurelles pour redresser les comptes.
La gauche en ordre de bataille
Les partis de gauche, bien que divisés, appellent à renforcer les protections sociales plutôt qu'à les réduire.
"Ce budget est injuste et anti-social,"a déclaré un élu écologiste, reflétant une colère partagée par une partie de l'opposition.
Un scrutin sous surveillance
Les regards seront tournés vers les députés dissidents et les abstentionnistes de la semaine dernière. Une nouvelle défection pourrait bouleverser l'équilibre et relancer le débat sur la crise de la démocratie locale.
Vers une adoption historique ?
Si le texte est adopté, il marquera un tournant dans la gestion des finances sociales. Mais pour l'instant, rien n'est joué. Les débats de mardi pourraient bien révéler de nouvelles fractures au sein de l'Assemblée.