Un compromis sous pression
Le débat autour du budget 2026 de la Sécurité sociale a mis en lumière les tensions au sein de la gauche française. Mélanie Vogel, sénatrice écologiste, a défendu l'abstention de son groupe, un choix stratégique visant à éviter l'effondrement de l'hôpital public.
Un milliard arraché de haute lutte
Face à un texte jugé insuffisant, les écologistes ont obtenu une rallonge d'un milliard d'euros pour les hôpitaux. "C'était la dernière revendication pour ne pas voter contre", a expliqué Vogel, soulignant que ce budget reste "loin d'être parfait".
"Si les écologistes n'avaient pas fait de cette demande une priorité absolue, il n'y aurait pas eu un milliard de plus pour l'hôpital public."
Une stratégie parlementaire assumée
Interrogée sur leur positionnement face aux autres partis de gauche, Vogel a rappelé la ligne écologiste : "Nous sommes parlementaristes". Contrairement à LFI ou le PC, qui rejettent systématiquement les textes gouvernementaux, les écologistes privilégient le compromis pour faire avancer des mesures concrètes.
L'ombre des alliances futures
Si la question des alliances pour 2027 a été évoquée, Vogel a balayé les spéculations : "Notre responsabilité, c'est d'étudier ce qui vaut mieux pour le pays". Un positionnement qui pourrait influencer les dynamiques politiques à venir.