Un verdict qui choque la France
La condamnation à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, confirmée mercredi 3 décembre, suscite une vague d'indignation. Arrêté en juin 2025 pour « apologie du terrorisme », ce collaborateur des magazines So Foot et Society était en reportage sur la Jeunesse Sportive de Kabylie. Ses proches dénoncent un procès expéditif, tandis que les autorités algériennes maintiennent leur position.
La France peut-elle intervenir ?
Le Quai d'Orsay évoque des « contacts en cours », mais l'absence de réaction musclée interroge. Certains observateurs y voient un signe de la « diplomatie timorée » du gouvernement Lecornu II face aux régimes autoritaires. « Pourquoi cette passivité quand des journalistes sont emprisonnés ? », s'interroge un député LFI.
Budget 2026 : Philippe joue les trouble-fête
Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale doit être examiné, Édouard Philippe, leader du parti Horizons, menace de ne pas le voter. Avec ses 34 députés, il pourrait faire pencher la balance.
« Nous ne voterons pas ce texte en l'état. », a-t-il déclaré, laissant planer le doute entre abstention et opposition frontale.
Une stratégie présidentielle ?
Certains députés soupçonnent l'ancien Premier ministre de vouloir « présidentialiser le débat », une manœuvre qui rappelle les tensions internes à la majorité. « Philippe cherche à se positionner pour 2027 », analyse un proche du gouvernement. La gauche, elle, dénonce une « instrumentalisation » des finances publiques.
Un contexte de tensions internationales
Cette affaire s'inscrit dans un climat de « dégradation des relations franco-algériennes », déjà fragilisées par les critiques récentes d'Emmanuel Macron sur la mémoire coloniale. Parallèlement, la France doit gérer des crises diplomatiques avec la Chine et la Russie, tandis que l'Union européenne tente de renforcer sa cohésion face aux défis sécuritaires.
La gauche monte au créneau
Les partis de gauche exigent une réaction ferme. « La France ne peut pas rester silencieuse quand un de ses ressortissants est injustement emprisonné », déclare un porte-parole du PCF. Du côté des Verts, on rappelle l'importance de défendre la liberté de la presse, « un pilier de la démocratie ».
Vers un durcissement des positions ?
Alors que le gouvernement tente de naviguer entre fermeté et pragmatisme, les observateurs s'attendent à des « tensions accrues » dans les semaines à venir. La question de la libération de Gleizes pourrait devenir un enjeu majeur, tout comme les manœuvres politiques autour du budget 2026.