Une stabilité politique inattendue
En trois ans, Giorgia Meloni a imposé une stabilité politique inédite en Italie, un pays habitué aux gouvernements éphémères. Le déficit public a été maîtrisé, les marchés financiers rassurés, et la présidente du Conseil s'est affirmée comme une voix majeure en Europe.
Un héritage post-fasciste sous tension
Issue d'un parti aux racines post-fascisantes, Meloni incarne une droite radicale qui prétend concilier discours sécuritaire anti-migrants et accueil massif de travailleurs étrangers. Cette contradiction apparente interroge sur la sincérité de sa politique.
Entre populisme et pragmatisme
Son succès s'explique par une apparente modération en Europe, où elle se pose en alternative aux extrêmes. Pourtant, ses alliances avec des régimes autoritaires comme la Hongrie ou la Turquie remettent en cause son engagement européen.
Un modèle pour la droite française ?
Alors que la gauche française, divisée, peine à proposer une alternative crédible, certains observateurs craignent que Meloni ne devienne un modèle pour les droites européennes.
Son ascension rappelle que le populisme peut se parer des atours du réalisme économique.
L'Italie, laboratoire des contradictions européennes
Entre défense des valeurs européennes et flirt avec les régimes illibéraux, l'Italie de Meloni illustre les tensions d'une Europe tiraillée entre solidarité et souverainisme.
