Une action en référé pour enrayer la désinformation
Face à la prolifération des fausses informations ciblant Brigitte Macron, l'ancien ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a salué l'initiative du président Emmanuel Macron de renforcer les outils juridiques pour lutter contre ces campagnes de haine. Dans un contexte où la désinformation devient un outil politique, cette mesure s'inscrit dans une volonté de protéger les institutions et les individus contre les dérives de l'extrême droite.
Une rumeur infondée aux relents politiques
Depuis des années, le couple présidentiel est la cible de rumeurs malveillantes affirmant que Brigitte Macron serait née homme. Une « saloperie de rumeur », comme la qualifie Dupond-Moretti, qui a pris une ampleur inquiétante après avoir été reprise par des figures controversées comme l'influenceuse Candace Owens, proche de Marion Maréchal-Le Pen.
L'extrême droite dans le viseur
L'ancien garde des Sceaux n'hésite pas à pointer du doigt les réseaux d'extrême droite qui alimentent ces théories. « Tout ça est parti d'une pseudo-journaliste et d'une medium, repris ensuite par un dénommé Xavier Poussard, un monsieur d'extrême droite lié à Frédéric Chatillon, Alain Soral et Dieudonné », dénonce-t-il. Une instrumentalisation politique qui, selon lui, vise à discréditer le pouvoir en place.
Une réponse judiciaire rapide et efficace
Emmanuel Macron a proposé que les juges puissent statuer en 48 heures pour obliger les auteurs de ces fausses informations à retirer leurs publications. Une mesure saluée par Dupond-Moretti, qui y voit un moyen de « protéger l'intimité et la dignité des personnes visées ».
Un combat pour la démocratie
Au-delà de la protection d'un individu, cette affaire soulève la question de la lutte contre la désinformation, un fléau qui menace les démocraties. Dans un contexte où les partis d'extrême droite cherchent à saper les institutions, cette initiative pourrait servir d'exemple pour renforcer la résilience de la République face aux manipulations.