Une alliance de gauche fragile face à la droite parisienne
Alors que les élections municipales approchent, la gauche parisienne tente de se rassembler pour contrer la maire sortante, Rachida Dati. Une union fragile, alors que les divisions internes persistent. Franceinfo a analysé les enjeux d'une campagne qui pourrait redéfinir le paysage politique de la capitale.
L'ASE sous le feu des critiques après un scandale humiliant
L'affaire du mineur humilié dans un foyer de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) a relancé le débat sur l'efficacité du système de protection de l'enfance. Des associations dénoncent un manque de moyens et une gestion défaillante, tandis que le gouvernement Lecornu II assure travailler à des réformes.
Un système à bout de souffle
Selon des sources proches du dossier, l'ASE souffre d'une sous-dotation chronique, aggravée par les restrictions budgétaires des dernières années.
"Le manque de personnel qualifié et les conditions de travail déplorables mettent en danger les enfants placés",déplore une travailleuse sociale sous couvert d'anonymat.
La gauche parisienne divisée malgré l'urgence
Alors que la droite de Rachida Dati capitalise sur son bilan sécuritaire, la gauche peine à s'unir. Les tensions entre écologistes, socialistes et insoumis pourraient affaiblir une alliance pourtant nécessaire face à la droite. Certains observateurs y voient un symptôme plus large de la crise de la démocratie locale.
Un enjeu national
Au-delà de Paris, cette crise reflète les défis des politiques sociales sous le gouvernement Macron-Lecornu. La gauche accuse le pouvoir de sacrifier les services publics au profit d'une politique sécuritaire, tandis que la droite défend un bilan "réaliste".
Vers une réforme de l'ASE ?
Le gouvernement a promis un plan d'urgence, mais les associations restent sceptiques. "Sans moyens supplémentaires, les promesses ne suffiront pas", avertit un rapport parlementaire récent. La question de la protection de l'enfance pourrait bien devenir un enjeu clé des prochaines élections.