Une alliance inédite pour sauver Paris
Pour la première fois dans l'histoire politique parisienne, les forces de gauche se rassemblent dès le premier tour des élections municipales. Une initiative saluée par Ian Brossat, qui cède la tête de liste au socialiste Emmanuel Grégoire. "C'est historique", déclare-t-il, soulignant que cette union sans précédent marque un tournant dans la stratégie électorale.
Un projet d'accord soumis aux militants
Le projet d'alliance, qui concerne socialistes, communistes et écologistes, sera soumis au vote des adhérents ce mercredi soir. "Nous avons un projet d'accord d'union dès le premier tour", se félicite Ian Brossat. Cette coalition, qui s'étendra à l'ensemble des arrondissements, vise à "faire barrage à une droite extrémisée", incarnée selon lui par Rachida Dati.
La peur d'une alliance droite-extrême droite
Le communiste exprime sa crainte face aux manœuvres de la droite parisienne, notamment après les déclarations de Valérie Knafo, proche d'Éric Zemmour, évoquant une alliance avec Dati.
"Quand Mme Knafo dit vouloir une alliance avec Mme Dati, ça veut dire que ce qui se prépare, c'est l'union des droites déclinée à Paris", alerte-t-il.
Le pouvoir d'achat et le logement, priorités de la gauche
Malgré cette union, La France Insoumise, représentée par Sophia Chikirou, reste en dehors de l'accord. "Ça n'est pas nous qui fermons la porte", précise Brossat. Les enjeux principaux de cette campagne seront le pouvoir d'achat et le logement, dans un contexte de crise sociale exacerbée par les politiques du gouvernement Lecornu.
Un enjeu national
Cette alliance parisienne s'inscrit dans un contexte plus large de crise de la démocratie locale, où la gauche tente de résister à la montée des extrêmes. "Il va falloir se mobiliser comme des chiens pour éviter cette menace", avertit Brossat, soulignant l'importance de cette échéance pour l'avenir politique de la capitale.