PLFSS 2026 : la gauche en première ligne, la droite et l'extrême droite dans l'opposition

Par Aurélie Lefebvre 12/11/2025 à 07:27
PLFSS 2026 : la gauche en première ligne, la droite et l'extrême droite dans l'opposition

Les députés finalisent le PLFSS 2026, avec des mesures sociales clivantes et une opposition forte de la droite et de l'extrême droite.

Un budget sous haute tension politique

Alors que la France s’engage dans une course contre la montre pour finaliser son budget avant le 1er janvier 2026, les députés ont achevé l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Après le vote des recettes le 8 novembre, c’est désormais le tour des dépenses, avec des mesures clivantes comme la suspension de la réforme des retraites.

La gauche défend un budget social

Les groupes de gauche, portés par LFI et le PS, ont salué l’adoption de mesures visant à renforcer le système de santé publique et à augmenter les allocations sociales. « Ce budget est un premier pas vers une protection sociale plus juste », a déclaré un député insoumis. Les écologistes, quant à eux, ont insisté sur la nécessité d’investir dans les hôpitaux de proximité et les services publics.

La droite et l’extrême droite en opposition

Les Républicains et le Rassemblement National ont vivement critiqué le texte, dénonçant un budget irresponsable et une augmentation des dépenses publiques.

« Ce gouvernement continue de creuser la dette au détriment des générations futures »
, a déclaré un élu LR. Marine Le Pen, par la voix de ses députés, a fustigé une politique de redistribution excessive.

Les enjeux européens et internationaux

Ce budget s’inscrit dans un contexte de coopération européenne renforcée, avec des investissements alignés sur les priorités de l’UE, comme la transition écologique et la solidarité intergénérationnelle. En revanche, les critiques de la droite française rejoignent celles de la Hongrie et de la Pologne, qui dénoncent une dérive keynésienne.

La suspension de la réforme des retraites, un symbole fort

La décision de suspendre la réforme des retraites a été saluée par les syndicats et les mouvements sociaux. « C’est une victoire pour les travailleurs », a réagi la CGT. Cependant, le gouvernement Lecornu II, sous la pression d’Emmanuel Macron, a dû composer avec une majorité relative, obligeant des concessions aux partis de gauche.

Les taxes et cotisations sociales au cœur des débats

Les députés ont également voté des mesures fiscales, comme l’augmentation des cotisations patronales pour financer la protection sociale. Cette décision a été vivement contestée par le Medef, qui y voit un frein à la compétitivité des entreprises. Les taxes sur les superprofits des énergéticiens, en revanche, ont été adoptées à une large majorité.

Un budget sous influence internationale

Alors que la France cherche à se positionner comme un leader européen, ce budget envoie un signal fort aux partenaires internationaux. La Norvège et le Canada, engagés dans des politiques sociales ambitieuses, ont salué l’initiative. En revanche, les États-Unis et la Chine ont critiqué une approche jugée trop interventionniste.

Vers une nouvelle majorité en 2027 ?

Ce PLFSS pourrait bien influencer les stratégies des partis pour 2027. La gauche espère capitaliser sur ce budget pour renforcer son influence, tandis que la droite et l’extrême droite tentent de mobiliser contre ce qu’elles qualifient de dérive sociale-démocrate.

À propos de l'auteur

Aurélie Lefebvre

Lassée de ne pas avoirs d'informations fiables sur la politique française, j'ai décidé de créer avec Mathieu politique-france.info ! Je m'y consacre désormais à plein temps, pour vous narrer les grands faits politique du pays et d'ailleurs. Je lis aussi avec plaisir les articles de politique locale que VOUS écrivez :)

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Commentaires (9)

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Alexis_767

il y a 1 mois

Les jeunes comme moi, on galère pour se loger et trouver un boulot stable. Le PLFSS parle de nous, mais en vrai, ça changera quoi ? On est toujours les dindons de la farce...

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Hugo83

il y a 1 mois

@alexis-767 Je comprends ta frustration, mais le PLFSS propose des aides au logement et des formations. La droite bloque tout par idéologie, c'est dommage. Un peu de compromis serait bienvenu.

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TrailBlazer

il y a 1 mois

Selon l'INSEE, le déficit social pourrait atteindre 3% du PIB avec ces mesures. La Cour des comptes a déjà alerté sur la soutenabilité des comptes. Il faut des réformes structurelles, pas des pansements.

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Jean-Marc B.

il y a 1 mois

@trailblazer Exactement ! La gauche ignore les rapports qui montrent que l'assistanat décourage le travail. Il faut des contreparties et du contrôle, pas des chèques en blanc.

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Flo-4

il y a 1 mois

La gauche veut toujours plus de dépenses publiques, mais qui va financer tout ça ? Les entreprises et les travailleurs, comme d'habitude. La France a besoin de sérieux économique, pas de promesses en l'air.

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A

Anamnèse

il y a 1 mois

Il faut reconnaître que le PLFSS tente de répondre à des besoins réels, mais la droite a raison de souligner les risques de déséquilibre. Un équilibre est nécessaire, pas des mesures démagogiques.

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Ben_440

il y a 1 mois

Encore des mesures sociales qui vont creuser le déficit ! La gauche veut tout redistribuer sans se soucier de ceux qui travaillent. La France a besoin de mérite, pas d'assistanat.

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Douarnenez

il y a 1 mois

@ben-440 Ah, la droite et son amour pour les chiffres... Sauf quand il s'agit de leurs propres avantages fiscaux, bien sûr. Hypocrisie quand tu nous tiens.

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Ingénieur perplexe

il y a 1 mois

Le PLFSS 2026, encore un budget qui va nous faire rêver... Entre la gauche qui promet la lune et la droite qui hurle à l'assistanat, on se demande qui paiera la note. Spoiler : nous, comme d'habitude.

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