Une quatrième candidature pour l'extrême gauche
Nathalie Arthaud, figure historique de Lutte ouvrière, a officialisé sa candidature à l'élection présidentielle de 2027. Une décision stratégique alors que le paysage politique français se polarise face à un pouvoir en difficulté.
Un combat idéologique face à la droite et à l'extrême droite
Avec seulement 0,56% des voix en 2022, la porte-parole trotskiste entend pourtant incarner une alternative radicale. « Nous sommes les seuls à porter la voix du monde du travail », a-t-elle affirmé, dénonçant une « guerre sociale » menée par le gouvernement et le patronat.
Un programme révolutionnaire dans un contexte de crise
Lutte ouvrière, qui revendique 8 000 adhérents, propose un programme ambitieux : interdiction des licenciements, expropriation des banques et augmentation des salaires. Des mesures qui s'inscrivent dans un contexte de crise des finances publiques et de tensions sociales croissantes.
Une stratégie électorale ciblée
Le parti prévoit de se présenter aux municipales de 2026 dans 250 villes, avec Nathalie Arthaud en tête de liste à Pantin (Seine-Saint-Denis). Une manière de consolider sa base militante avant le scrutin présidentiel.
Un clivage à gauche
Critique envers La France insoumise, qu'elle juge trop réformiste, Nathalie Arthaud assume une ligne intransigeante. « Tous les partis masquent cette guerre sociale et font diversion », a-t-elle lancé, pointant du doigt une gauche divisée face à l'offensive néolibérale.
Un défi face à un pouvoir affaibli
Alors qu'Emmanuel Macron et son gouvernement peinent à rassembler, cette candidature pourrait redessiner les équilibres politiques. Dans un contexte de crise de la souveraineté industrielle française et de tensions internationales, l'extrême gauche entend peser sur le débat.