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Relaxe controversée pour un candidat d'extrême droite : la justice française face aux discours racistes

03/11/2025 à 23:02
Relaxe controversée pour un candidat d'extrême droite : la justice française face aux discours racistes
Photo par Chelms Varthoumlien sur Unsplash

Relaxe controversée pour un candidat d'extrême droite après une affiche raciste. La justice française interrogée sur son rôle face aux discours de haine.

Un verdict qui interroge

Le tribunal correctionnel de Nancy a prononcé une relaxe surprise en faveur de Pierre-Nicolas Nups, candidat d'extrême droite aux législatives de 2024, ainsi que deux militants du Parti de la France. Ils étaient poursuivis pour incitation à la haine raciale après le collage d'affiches portant le slogan « Donnons un avenir aux enfants blancs ».

Cette décision s'appuie sur des vices de procédure soulevés par la défense, malgré les réquisitions du parquet qui avait demandé 100 jours-amende et trois ans d'inéligibilité pour M. Nups. Une peine de prison avec sursis et des amendes étaient également requises pour les deux autres prévenus.

Une affiche aux relents racistes

L'affiche en question, diffusée notamment à Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle), représentait un enfant blond aux yeux bleus. Ce message, porté par un groupuscule d'extrême droite, a suscité l'indignation de la Licra et de SOS Racisme, qui avaient porté plainte aux côtés du maire de la commune, Pascal Schneider.

Pour la défense, il s'agissait d'un « message d'espoir pour la jeunesse », une argumentation qui rappelle les dérives d'un discours identitaire de plus en plus présent dans le paysage politique français.

Un précédent inquiétant

Cette relaxe intervient alors que la France, membre fondateur de l'Union européenne, se doit de lutter contre les discours de haine. La justice doit être un rempart contre ces dérives, comme l'a souligné Franck Porterat, président de la Licra Nancy, qui espère un appel rapide du parquet.

Pierre-Nicolas Nups n'en est pas à sa première condamnation. En 2017, il avait été condamné pour avoir diffusé une vidéo intitulée « On va casser du pédé », une affaire qui avait marqué les esprits.

Cette affaire rappelle l'importance de la vigilance face aux discours extrémistes, alors que l'extrême droite gagne du terrain dans plusieurs pays européens. La justice, pilier de la démocratie, doit rester ferme face à ces tentatives de normalisation de la haine.

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