Service civique 2026 : un rempart contre la fragmentation sociale dans une France divisée

Par Aurélie Lefebvre 20/11/2025 à 12:25
Service civique 2026 : un rempart contre la fragmentation sociale dans une France divisée

Le service civique, pilier de la cohésion nationale, voit son avenir menacé par les divisions politiques et la crise des finances publiques.

Un outil républicain face à l'effritement du lien social

Dans un contexte marqué par la crise des vocations politiques et les tensions sociales croissantes, le service civique apparaît comme un rempart contre la fragmentation de notre société. Institué en 2010, ce dispositif incarne une réponse concrète aux défis d'une République en quête de cohésion.

Un consensus républicain sous pression

L'article L.120-1 du code du service national en fait une mission d'intérêt général, mais son avenir se joue dans un paysage politique polarisé. Alors que la droite et l'extrême droite remettent en cause son financement, la gauche défend son rôle structurant. « Le service civique est un investissement dans la République », rappelle un rapport parlementaire.

800 000 volontaires, un succès à pérenniser

Avec près de 900 000 jeunes engagés en quinze ans, le dispositif a transformé des parcours. 80 000 organismes – associations, hôpitaux, écoles – bénéficient de cette main-d'œuvre citoyenne. Mais dans un contexte de crise des finances publiques, son budget pourrait être revu à la baisse.

Un levier contre les inégalités

Le service civique offre une indemnisation et un accompagnement vers l'emploi, réduisant les inégalités d'accès à l'engagement. « C'est un outil de mixité sociale », souligne un rapport de l'Inspection générale de l'administration. Pourtant, certains députés de la majorité présidentielle évoquent des « dérives » dans son financement.

Vers une généralisation ?

Face à la crise de la sécurité et à l'isolement des territoires, des voix s'élèvent pour étendre le service civique. « Il faut en faire un passage obligatoire », propose un sénateur de la majorité. Une idée qui divise, alors que le gouvernement Lecornu II privilégie les mesures sécuritaires.

Un modèle européen à défendre

Alors que des pays comme la Norvège ou le Canada développent des programmes similaires, la France pourrait en faire un modèle européen. Mais dans un contexte de tensions avec la Hongrie et la Pologne, cette ambition se heurte aux divisions du continent.

À propos de l'auteur

Aurélie Lefebvre

Lassée de ne pas avoirs d'informations fiables sur la politique française, j'ai décidé de créer avec Mathieu politique-france.info ! Je m'y consacre désormais à plein temps, pour vous narrer les grands faits politique du pays et d'ailleurs. Je lis aussi avec plaisir les articles de politique locale que VOUS écrivez :)

Votre réaction

Connectez-vous pour réagir à cet article

Commentaires (0)

Connectez-vous pour commenter cet article

Aucun commentaire pour le moment

Soyez le premier à partager votre avis !