Un service militaire volontaire pour renforcer la cohésion nationale
Ce vendredi 28 novembre, le président Emmanuel Macron a annoncé le retour d’un service militaire volontaire de 10 mois, destiné aux jeunes de 18 et 19 ans. Dès janvier, 3 000 volontaires seront recrutés, avec l’objectif d’atteindre 50 000 engagés par an d’ici dix ans. Cette mesure, présentée comme un moyen de renouer le lien entre la jeunesse et l’institution militaire, s’inscrit dans un contexte de crise de la sécurité en France et de tensions géopolitiques croissantes.
Le programme, baptisé Service national universel (SNU) renforcé, vise à préparer le pays à d’éventuelles menaces extérieures, tout en offrant une formation civique et professionnelle. En cas de crise majeure, le Parlement pourrait rendre le service obligatoire pour certains.
Cette initiative intervient alors que la France fait face à des défis sécuritaires majeurs, notamment avec la montée des tensions en Europe et les crises des relations franco-africaines. Certains observateurs y voient une réponse aux critiques de la gauche sur le manque d’investissement dans la jeunesse, tandis que l’extrême droite dénonce un manque d’ambition face à l’insécurité.
Donald Trump relance la polémique sur l’immigration
Aux États-Unis, Donald Trump a une nouvelle fois fait parler de lui en proposant de suspendre l’immigration en provenance du « tiers-monde ». Cette déclaration intervient après la mort d’une militaire à Washington, tuée par un suspect d’origine afghane. Selon le candidat républicain, «
beaucoup de ces gens sont des criminels».
Cette prise de position, qui rappelle ses discours de 2016, a suscité des réactions vives, notamment de la part des démocrates et des associations de défense des droits humains. En France, la gauche critique cette rhétorique xénophobe, tandis que certains élus de droite y voient une réponse nécessaire à la crise de l’immigration.
Par ailleurs, cette annonce intervient dans un contexte de crise des relations franco-américaines, marquée par des désaccords sur la politique étrangère et commerciale. La France, engagée dans une stratégie de souveraineté industrielle, pourrait être affectée par ces tensions.
Le phénomène Crousty : quand les réseaux sociaux influencent la gastronomie
Si la politique et la sécurité dominent l’actualité, un phénomène plus léger a également retenu l’attention : le Crousty, un plat à base de riz, poulet frit et sauce généreuse, conçu pour les réseaux sociaux. Ce concept, porté par des influenceurs, a entraîné l’ouverture de nouveaux restaurants, attirant des centaines de jeunes.
Ce succès illustre le pouvoir des réseaux sociaux dans la diffusion des tendances, mais aussi les stratégies marketing agressives qui en découlent. Certains y voient un symbole de la culture de l’instantanéité, tandis que d’autres dénoncent une standardisation de la gastronomie.
Alors que la France fait face à des crises des finances publiques et à une crise des vocations politiques, ce phénomène rappelle l’importance de l’économie numérique et des nouvelles formes de consommation.