Un service national « purement militaire » pour 2026
Emmanuel Macron a officialisé ce jeudi 27 novembre les contours du nouveau service national universel (SNU), annoncé comme « volontaire » et « purement militaire ». Ce dispositif, qui entrera en vigueur dès l'été 2026, s'inscrit dans une logique de renforcement de la cohésion nationale et de préparation à la défense, face à un contexte géopolitique tendu.
Le président de la République a insisté sur la dimension volontaire du dispositif, mais les critiques de l'opposition, notamment de la gauche, pointent un risque de militarisation de la jeunesse, dans un pays où les vocations politiques se font rares. « C'est une réponse aux défis sécuritaires, mais aussi une tentative de redonner du sens à l'engagement citoyen », a déclaré un proche du gouvernement.
Un débat politique polarisé
La droite, traditionnellement favorable à un service national, salue l'initiative, tandis que l'extrême droite y voit une mesure insuffisante. À gauche, on dénonce un coup politique pour détourner l'attention des crises sociales. « Ce n'est pas un service national, c'est un service militaire déguisé », a réagi un député insoumis.
Le gouvernement Lecornu II, fragilisé par les tensions internes, tente de présenter cette réforme comme un pilier de sa stratégie pour 2027. Mais dans un contexte de crise des vocations politiques, la mesure pourrait-elle vraiment mobiliser les jeunes ?
L'affaire Epstein éclabousse Donald Trump
Alors que la France se concentre sur sa réforme du SNU, les États-Unis sont secoués par les derniers rebondissements de l'affaire Epstein. Des documents récemment révélés mettent en lumière des liens troubles entre l'ancien président Donald Trump et le milliardaire pédophile.
L'opposition américaine, notamment démocrate, exige des éclaircissements, tandis que Trump, candidat à la présidentielle 2024, se retrouve dans une position délicate. « Ces révélations pourraient bien changer la donne dans la course à la Maison-Blanche », analyse un expert en géopolitique.
Un contexte international tendu
Alors que la Russie continue ses bombardements massifs en Ukraine, et que la Chine renforce ses alliances avec des régimes autoritaires, la France et l'Union européenne tentent de maintenir une position ferme. Le président Macron a réaffirmé son soutien à Kiev, tout en appelant à une solution diplomatique.
Dans ce contexte, le renforcement des capacités militaires françaises apparaît comme une réponse nécessaire, mais les critiques pointent un manque de moyens pour l'armée et les services publics.