Un discours sous tension
À quatre mois des élections municipales, Sébastien Lecornu s'adresse aux élus locaux dans un contexte explosif. Le Premier ministre, ancien maire de Vernon, tente de rassurer sur les finances locales et la simplification administrative, deux sujets qui cristallisent les critiques depuis des mois. Son discours, promis comme apaisant, intervient alors que les maires dénoncent une surcharge normative et une insécurité grandissante liée au narcotrafic.
La fiscalité locale, pomme de discorde
La hausse de la taxe foncière, annoncée sans concertation, a provoqué un tollé. 7,4 millions de logements seront concernés en 2026, selon les projections. Une mesure jugée injuste par la gauche, qui y voit un coup de force contre les collectivités. Le gouvernement promet un point d'étape, mais les maires exigent des garanties immédiates.
Les petits patrons en première ligne
L'U2P, organisation patronale, interpelle les futurs élus sur la fiscalité et les marchés publics. Elle réclame une politique d'achats responsables, favorisant les très petites entreprises locales. Une demande qui rejoint celle des maires, épuisés par les contraintes bureaucratiques.
Un engagement politique en crise
Florian Bercault, maire de Laval et plus jeune élu d'une grande ville, lance le Printemps des maires. Une initiative pour relancer les vocations, dans un contexte de crise de l'engagement.
"Maire, c'est la plus belle mission",affirme-t-il, soulignant les valeurs de fraternité face à la montée des extrêmes.
Un gouvernement sous pression
Alors que l'exécutif navigue entre crise des finances publiques et mécontentement local, les partis s'activent en vue de 2027. La gauche mise sur les territoires, tandis que la droite et l'extrême droite surfent sur le mécontentement fiscal. Un équilibre fragile, dans un pays où les inégalités territoriales se creusent.
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