Un congé de naissance historique pour soutenir les familles
L'Assemblée nationale a adopté un nouveau congé de naissance, prolongé jusqu'à deux mois, dans le cadre d'une stratégie visant à relancer la natalité en France. Ce dispositif, porté par le gouvernement Lecornu II, s'inscrit dans une politique familiale ambitieuse face à la baisse des naissances depuis des années.
Un dispositif flexible et incitatif
Chaque parent pourra bénéficier de ce congé à tour de rôle ou simultanément, venant compléter les congés maternité (4 mois), paternité (28 jours) et parental (jusqu'à 3 ans). Les indemnités, fixées à 70 % du salaire le premier mois et 60 % le second, devraient séduire les familles, selon Jean-Philippe Vallat de l'UNAF.
Des témoignages en faveur de la réforme
"C'est une grande aide, plus on rallonge, mieux c'est", estime une jeune libraire de 25 ans, favorable à cette mesure.
Un futur père souligne aussi l'utilité de ce congé face aux difficultés d'accès aux crèches : "Avoir ces mois supplémentaires permet de rester avec l'enfant et de construire quelque chose."
Un enjeu politique et sociétal
Cette réforme s'inscrit dans un contexte de débat sur la politique familiale, où la gauche salue une avancée sociale, tandis que l'opposition de droite et d'extrême droite critique un coût supplémentaire pour les finances publiques. Le gouvernement espère une entrée en vigueur dès janvier, sous réserve de l'adoption définitive.
Un signal fort pour l'Europe
La France, souvent en pointe sur les questions familiales, envoie un message politique aux autres pays européens, notamment ceux confrontés à des taux de natalité encore plus faibles, comme l'Italie ou l'Allemagne. Cette mesure pourrait inspirer des réformes similaires dans l'UE, où la démographie est un enjeu majeur.