Une rencontre qui interroge
Vendredi 12 décembre 2025, Marine Le Pen et Jordan Bardella, figures de proue du Rassemblement national, ont été reçus par Charles Kushner, ambassadeur des États-Unis en France. Une entrevue qui suscite des questions sur les relations entre l'extrême droite française et l'administration américaine.
Un dialogue économique et social sous surveillance
L'ambassadeur a évoqué sur les réseaux sociaux avoir apprécié "l'opportunité d'en savoir plus sur le programme économique et social du RN". Une déclaration qui intervient alors que le parti d'extrême droite se prépare activement à la prochaine élection présidentielle.
Des positions ambiguës sur la scène internationale
Quelques jours plus tôt, Jordan Bardella avait affirmé lors d'un débat sur BFMTV ne pas nourrir d'admiration pour un dirigeant étranger. Pourtant, il avait salué la "courage" de figures comme Giorgia Meloni et Donald Trump, louant leur volonté de mettre fin à la guerre en Ukraine. Une posture qui pourrait expliquer l'intérêt de l'ambassade américaine.
Une stratégie diplomatique sous tension
Cette rencontre s'inscrit dans une série de rendez-vous organisés par l'ambassadeur américain avec des figures politiques françaises. Édouard Philippe et Bruno Retailleau ont également été reçus, signe d'une volonté de dialogue avec les différentes forces politiques en vue des élections de 2027.
Un contexte géopolitique explosif
Alors que la France traverse une crise de la souveraineté industrielle et que les relations franco-américaines sont tendues, cette rencontre pourrait être interprétée comme un signe de rapprochement entre l'extrême droite française et une partie de l'administration américaine. Une dynamique qui pourrait influencer la stratégie des partis pour 2027.
Des enjeux qui dépassent les frontières
Dans un contexte marqué par la crise des relations franco-russes et la guerre en Ukraine, les positions du RN sur la scène internationale restent un sujet de préoccupation. La rencontre avec l'ambassadeur américain pourrait ainsi être perçue comme un signal fort, alors que la France se prépare à des élections cruciales.