Narcotrafic : Corbière accuse Retailleau et Darmanin, dénonçant un échec politique

Un drame qui révèle les failles du système

Le meurtre de Mehdi Kessaci, frère du militant écologiste Amine Kessaci, a relancé le débat sur la lutte contre le narcotrafic en France. Lors d'une interview, le député Alexis Corbière a pointé du doigt les responsabilités politiques, critiquant ouvertement les ministres et les partis de droite.

Une marche blanche pour exiger des solutions

Une marche blanche est prévue en hommage à Mehdi Kessaci, assassiné à Marseille. Alexis Corbière, bien qu'empêché de participer, a souligné l'importance de cette mobilisation. Il a salué le courage d'Amine Kessaci, qui malgré son jeune âge (22 ans), incarne une résistance politique face à la violence des réseaux criminels.

Des politiques publiques absentes

Pour Corbière, le problème dépasse la simple répression. Il dénonce l'absence de politiques publiques efficaces :

"Si on prend uniquement cela comme une espèce de guerre (...) on ne comprend rien."

La loi sur le narcotrafic, un leurre ?

Le député écologiste et social conteste la loi récente visant à renforcer la lutte contre le narcotrafic. Selon lui, cette loi est purement symbolique et ne répond pas aux besoins réels :

"C'est une loi d'affichage (...) qui ne prend pas en compte le volet de la prévention."

Un système qui profite aux puissants

Corbière dénonce un système où les narcotrafiquants prospèrent grâce à l'inaction des gouvernements successifs. Il évoque l'"ultra-capitalisme" et les États voyous qui facilitent ces réseaux, tout en critiquant Emmanuel Macron pour son discours hypocrite sur les consommateurs.

Un appel à la mobilisation

Pour Corbière, la solution passe par une mobilisation collective et des politiques publiques ambitieuses. Il appelle à soutenir Amine Kessaci, dont les propositions pourraient inspirer une véritable lutte contre le narcotrafic.