Un retard critique dans la lutte contre le narcotrafic
Alors qu'Emmanuel Macron organise une réunion à l'Élysée sur le narcotrafic, le vice-président du Rassemblement National, Sébastien Chenu, l'accuse d'un retard coupable dans la prise en compte de ce fléau. « Huit ans après son arrivée au pouvoir, il découvre enfin qu'il y a un problème », a-t-il déclaré mardi 18 novembre, soulignant une inertie politique face à une crise sécuritaire grandissante.
Des propositions controversées du RN
Le député du Nord plaide pour un renforcement drastique des sanctions contre les consommateurs, évoquant des peines financières et des travaux d'intérêt général. « Celui qui achète de la drogue participe au narcotrafic », affirme-t-il, tout en reconnaissant l'importance de la prévention. Cependant, sa priorité reste la répression, avec un contrôle accru des frontières et un armement renforcé des policiers municipaux.
Une critique ciblée de la majorité
Sébastien Chenu salue l'initiative de Franck Allisio, candidat RN à Marseille, qui avait demandé l'état d'urgence dans la ville il y a plusieurs années. Une pique à l'égard du gouvernement, accusé de négligence face à la montée des trafics. « Il faudrait aussi élargir les compétences de la police municipale pour qu'elle puisse verbaliser les consommateurs sur le fait », ajoute-t-il, pointant du doigt les lacunes législatives actuelles.
Marine Le Pen, toujours en lice pour 2027
Malgré sa condamnation à cinq ans d'inéligibilité, le vice-président du RN assure que Marine Le Pen « n'a pas dit son dernier mot ». Une déclaration qui relance le débat sur la stratégie des partis pour 2027, alors que la gauche et la majorité tentent de se repositionner face à une droite radicalisée.
Un accord franco-ukrainien sous le feu des critiques
Sébastien Chenu qualifie de « mirage » la vente de 100 Rafale à l'Ukraine, signée lundi par Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky. « Ce n'est qu'une lettre d'intention, une opération de communication », dénonce-t-il, alors que la guerre en Ukraine reste un enjeu majeur pour la diplomatie française.
« La sanction doit être plus forte, mais aussi la prévention. » — Sébastien Chenu