Un soutien sans faille malgré les critiques
Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe, a réaffirmé son soutien à Rachida Dati en vue des élections municipales parisiennes, suscitant des remous au sein de son propre parti, Renaissance. Lors de son passage dans l'émission "4 Vérités", il a justifié son choix par la nécessité d'une alternance à Paris, une ville qu'il décrit comme en déclin sous la gestion de la gauche.
Une ville "en train de sombrer"
"J'ai vu 100 000 Parisiens quitter la ville ces dernières années, des entreprises fuir et une insécurité grandissante", a-t-il déclaré. Pour lui, Rachida Dati, "femme libre et expérimentée", incarne la dynamique nécessaire pour remettre Paris sur pied.
Un clivage au sein de Renaissance
Son positionnement contraste avec celui de Gabriel Attal, patron de Renaissance, qui soutient un autre candidat. Haddad assume cette divergence, soulignant que son engagement reste fidèle à ses convictions et à l'intérêt des Parisiens. "On a une opportunité pour gagner", insiste-t-il, malgré les critiques internes.
L'Europe au cœur des débats
Le ministre a également évoqué la hausse de la contribution française au budget européen, justifiée par les bénéfices pour la France. "Nous sommes le premier bénéficiaire des fonds européens", a-t-il rappelé, répondant aux critiques de la France Insoumise et du Rassemblement national, qui réclament un rabais.
Un dialogue franco-algérien sous tension
Sur la question algérienne, Haddad a salué le rôle de l'Allemagne dans la libération de Boualem Sansal, tout en évoquant un réchauffement des relations entre Paris et Alger. "C'était une exigence du président de la République", a-t-il affirmé, soulignant l'importance d'un dialogue respectueux et d'égal à égal.
La justice dans la campagne
Interrogé sur les poursuites judiciaires contre Rachida Dati, Haddad a invoqué la présomption d'innocence, refusant d'en faire un sujet central. "On va parler des Parisiens et de notre projet", a-t-il conclu, esquivant habilement la question.