Budget 2024 : Mélenchon accuse le PS de trahison et de libéralisme

Par Aurélie Lefebvre 04/11/2025 à 00:01
Budget 2024 : Mélenchon accuse le PS de trahison et de libéralisme
Photo par Amin Zabardast sur Unsplash

Jean-Luc Mélenchon accuse le PS de trahison et de libéralisme dans les négociations budgétaires, exacerbant les tensions au sein de la gauche.

Un clash persistant entre LFI et le PS

Les débats autour du budget 2024 ont une fois de plus exacerbé les tensions au sein de la gauche française. Jean-Luc Mélenchon, figure emblématique de La France insoumise (LFI), n’a pas hésité à critiquer vivement le Parti socialiste (PS), accusé de renoncer à ses valeurs en négociant avec le gouvernement d’union nationale dirigé par Sébastien Lecornu.

Un rapprochement avec la droite dénoncé

Dans un entretien récent, Mélenchon a fustigé le PS pour son alignement sur les positions libérales, le plaçant aux côtés de Renaissance, le parti présidentiel. « Nous arrivons à une caricature de la politique de l’offre soutenue par tous les libéraux, de Faure à Attal », a-t-il déclaré, soulignant un glissement idéologique inquiétant.

Un pacte avec Macron ?

Pour le leader insoumis, l’attitude du PS reflète un compromis dangereux avec le pouvoir en place. « Le pacte entre socialistes et macronistes a été préparé par un discours opposant notre “tout le programme, rien que le programme” en 2024 et la méthode dite du “compromis” », a-t-il affirmé, dénonçant une dilution des principes de justice sociale.

Un rejet de la logique comptable

Mélenchon a également critiqué l’approche technocratique du budget, qu’il juge réductrice. « Nous ne sommes pas à l’Assemblée pour “nous entendre !” », a-t-il lancé, rappelant son engagement pour une gauche intransigeante face aux inégalités.

Un enjeu pour l’avenir de la gauche

Ces tensions illustrent les divergences profondes au sein de la gauche française, alors que les élections européennes approchent. Alors que le PS semble prêt à modérer ses ambitions, LFI maintient une ligne radicale, refusant tout compromis avec les forces libérales et d’extrême droite.

À propos de l'auteur

Aurélie Lefebvre

Lassée de ne pas avoirs d'informations fiables sur la politique française, j'ai décidé de créer avec Mathieu politique-france.info ! Je m'y consacre désormais à plein temps, pour vous narrer les grands faits politique du pays et d'ailleurs. Je lis aussi avec plaisir les articles de politique locale que VOUS écrivez :)

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Commentaires (7)

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Économiste curieux 2024

il y a 1 mois

Les chiffres montrent que le PS a effectivement voté pour des mesures libérales ces dernières années. Mais est-ce vraiment une trahison ou une adaptation ?

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Prisme

il y a 1 mois

Le PS a vendu son âme au libéralisme. Mélenchon a le mérite de le dire clairement. La gauche doit retrouver ses racines socialistes.

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Flo-4

il y a 1 mois

La gauche qui s'auto-détruit, c'est toujours bon pour la démocratie. Le PS devrait assumer son recentrage au lieu de jouer les victimes.

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Achille

il y a 1 mois

@flo-4 Le PS, c'est juste des élites qui se servent. Mélenchon au moins, il défend le peuple. Vous, vous défendez les privilèges.

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julien-sorel-3

il y a 1 mois

Moi je kiffe pas les guerres internes à gauche. On a des vrais problèmes à régler, genre le logement et le climat. Faut arrêter de se tirer dans les pattes.

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BookWorm

il y a 1 mois

Le PS trahit ses valeurs sociales depuis des années !!! Mélenchon a raison de les dénoncer. La justice fiscale, c'est pas compatible avec le libéralisme.

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Prophète lucide

il y a 1 mois

Ahah, la gauche qui se déchire, rien de nouveau sous le soleil. Entre Mélenchon et le PS, c'est toujours la même comédie. À quand le prochain épisode ?

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Mortimer

il y a 1 mois

@prophete-lucide C'est facile de tout moquer, mais la gauche a besoin d'unité pour peser face à l'Europe libérale. Regardez le PiS en Pologne, ça finit mal le repli nationaliste.

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I

Ironiste patenté 2022

il y a 1 mois

Mélenchon a raison de pointer les contradictions du PS, mais la gauche française devrait plutôt s'inspirer des alliances progressistes en Allemagne ou en Espagne. La division, c'est le jeu de la droite.

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