Favoritisme à Fréjus : David Rachline jugé en 2026, un coup dur pour le RN en pleine guerre des droites

Par Decrescendo 19/12/2025 à 18:18
Favoritisme à Fréjus : David Rachline jugé en 2026, un coup dur pour le RN en pleine guerre des droites

David Rachline, maire de Fréjus et ex-vice-président du RN, sera jugé en 2026 pour favoritisme. Un procès qui pourrait affaiblir le RN en pleine guerre des droites.

Un procès qui s'annonce lourd de conséquences

Le maire de Fréjus, David Rachline, sera jugé en septembre 2026 pour favoritisme, a annoncé le procureur de Draguignan. Cette affaire, qui a déjà conduit l'édile à démissionner de son poste de vice-président du Rassemblement National (RN), pourrait bien marquer un tournant dans la crise des vocations politiques qui frappe la droite française.

Un dossier explosif

Après deux jours de garde à vue en décembre dernier, Rachline, figure historique du RN, se retrouve au cœur d'une procédure judiciaire qui pourrait le mener à l'inéligibilité. Une décision qui, si elle est confirmée, aurait des répercussions majeures sur l'équilibre des forces politiques à l'approche des élections de 2027.

Le RN sous pression

Cette affaire intervient dans un contexte déjà tendu pour le parti d'extrême droite, en pleine guerre des droites avec Les Républicains. La démission de Rachline de son poste de vice-président, bien que présentée comme une décision personnelle, est perçue comme un signe de faiblesse interne.

"C'est un coup dur pour le RN, qui peine déjà à se renouveler",
analyse un observateur politique.

Un symbole de la crise démocratique locale

L'affaire Rachline illustre aussi les dérives de certains élus locaux, dans un contexte de crise de la démocratie locale où la défiance envers les institutions ne cesse de croître. Le gouvernement Lecornu II, bien que distant de ces affaires, pourrait être amené à réagir pour rassurer les citoyens sur l'intégrité des élus.

Un procès qui dépasse les frontières de Fréjus

Au-delà de l'aspect judiciaire, ce procès pourrait bien devenir un symbole des tensions politiques qui agitent la France. Alors que le président Emmanuel Macron tente de recentrer le débat sur la souveraineté industrielle, l'extrême droite, elle, voit ses figures emblématiques fragilisées. Une situation qui pourrait profiter à la gauche, en pleine reconstruction après les dernières élections.

À propos de l'auteur

D

J'ai couvert les manifestations contre la réforme des retraites, les Gilets jaunes, les soignants en colère. J'ai vu des CRS charger des infirmières. J'ai vu des préfets interdire des manifestations au mépris du droit. J'ai vu des ministres mentir effrontément à la télévision. Cette violence institutionnelle, je la dénonce sans relâche. On me traite parfois d'extrémiste parce que je rappelle simplement ce que dit la Constitution. Tant pis. Je préfère être un démocrate radical qu'un complice.

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Commentaires (1)

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A

Abraracourcix

il y a 2 heures

Un procès en 2026, c'est loin mais ça va pourrir l'ambiance au RN. Entre ça et les divisions internes, ils vont passer leur temps à se tirer dans les pattes. Et nous, on regarde en mode "c'est pas fini les gars"...

3
L

Le Chroniqueur

il y a 28 minutes

@abraracourcix Franchement, ça change quoi ? Un procès de plus, un politicien de moins... Bientôt, on aura un procès par jour, et toujours les mêmes excuses. La politique, une farce sans fin.

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