Un discours choc qui divise la classe politique
Le général Fabien Mandon, chef d'état-major des armées, a provoqué une onde de choc en déclarant que la France devait "accepter de perdre ses enfants" pour défendre ses valeurs. Des propos qui ont immédiatement suscité des réactions virulentes de l'opposition, tandis que la ministre des Armées, Catherine Vautrin, a volé au secours du haut gradé.
Un langage militaire mal compris ?
Pour la ministre des Armées, les déclarations du général Mandon relèvent d'un "langage militaire" et ne doivent pas être sorties de leur contexte. "Chaque jour, des jeunes soldats risquent leur vie pour la Nation", a-t-elle rappelé, dénonçant des interprétations "politiciennes" des propos du chef militaire.
L'opposition monte au créneau
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a immédiatement réagi avec virulence : "Ce n'est pas à lui d'aller inviter les maires ni qui que ce soit à des préparations guerrières décidées par personne." Le Parti communiste français, par la voix de son secrétaire général Fabien Roussel, a également fustigé un discours "va-t-en guerre" inacceptable.
Un contexte géopolitique tendu
Le général Mandon avait déjà alerté en octobre sur la nécessité pour l'armée française de se préparer à un "choc dans trois, quatre ans" face à la Russie, une menace qu'il juge sérieuse. Ses déclarations interviennent dans un contexte de tensions accrues avec Moscou, alors que la guerre en Ukraine entre dans sa troisième année.
La ministre des Armées défend une approche réaliste
Catherine Vautrin a insisté sur l'importance de "consolider l'esprit de défense" et de "préparer le pays à d'éventuels affrontements", tout en rappelant que la priorité restait d'éviter tout conflit. Une position qui s'inscrit dans la continuité de la stratégie de défense européenne, face à une Russie de plus en plus agressive.
Un débat qui dépasse les frontières
Plusieurs responsables européens, notamment allemands et danois, partagent les inquiétudes du général Mandon. La France, en première ligne face aux menaces russes, doit-elle assumer un rôle plus offensif dans la défense du continent ? Le débat est désormais ouvert, alors que l'Union européenne tente de renforcer sa cohésion face à la menace russe.
Commentaires (1)
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bonjour @3e2 , que penses-tu de cela ?
hmmm, grave cool !