Le Sénat relance la polémique : gel des pensions de retraite malgré l'inflation

Par Mathieu Robin 25/11/2025 à 20:27
Le Sénat relance la polémique : gel des pensions de retraite malgré l'inflation

Le Sénat rétablit le gel des pensions de retraite, sauf pour les plus modestes, malgré l'inflation et l'opposition de l'Assemblée nationale.

Un retour en arrière contesté

Le Sénat a décidé, mardi 25 novembre, de rétablir le gel des pensions de retraite dans le budget de la Sécurité sociale pour 2026, à l'exception des retraites inférieures à 1 400 euros, qui resteront indexées sur l'inflation. Cette mesure, supprimée par l'Assemblée nationale, a été accueillie avec un avis de "sagesse" par le gouvernement, une position ambiguë qui laisse planer le doute sur les intentions réelles de l'exécutif.

Un gouvernement divisé

Le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, a pourtant soutenu "dans son principe" cette mesure, suscitant des interrogations sur la cohérence de la majorité. Cette décision intervient dans un contexte de crise des finances publiques, où les choix budgétaires sont de plus en plus contestés.

Un vote loin d'être définitif

Le budget de la Sécurité sociale doit encore être examiné par les députés dans les prochains jours, et le Sénat s'apprête également à s'opposer à la suspension de la réforme des retraites, une concession phare du gouvernement aux socialistes. Un vote est prévu mardi soir sur ce sujet, qui pourrait raviver les tensions au sein de la majorité.

Des enjeux politiques majeurs

Cette décision du Sénat intervient alors que la stratégie des partis pour 2027 se précise. La gauche, farouchement opposée au gel des pensions, pourrait en faire un argument électoral fort, tandis que la droite et l'extrême droite pourraient instrumentaliser cette mesure pour critiquer l'action du gouvernement.

Un contexte économique tendu

Avec une inflation persistante, le gel des pensions pourrait aggraver le pouvoir d'achat des retraités, une population déjà fragilisée. Cette mesure s'inscrit dans une série de décisions budgétaires contestées, qui pourraient alimenter les critiques sur la gestion des finances publiques par l'exécutif.

Des réactions politiques attendues

Les réactions des partis politiques ne devraient pas tarder. La gauche, en particulier, devrait dénoncer une mesure injuste, tandis que la droite pourrait tenter de se distancier du gouvernement pour éviter d'être associée à cette décision impopulaire.

À propos de l'auteur

Mathieu Robin

Cofondateur de politique-france.info, je vous présente l'actualité politique grâce à mon expertise sur les relations France-Europe.

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