Un dispositif social sous tension
Alors que la France traverse une crise des finances publiques sans précédent, le gouvernement Macron-Lecornu a annoncé l'instauration d'un congé supplémentaire de naissance dès 2026. Une mesure saluée par la gauche mais vivement critiquée par l'opposition de droite et d'extrême droite.
Les contours d'une réforme sociale
Ce nouveau congé, intégré au budget de la Sécurité sociale pour 2026, vise à renforcer les droits des parents. Les modalités précises seront fixées par décret, mais plusieurs éléments clés ont déjà fuité. Selon nos sources, ce congé pourrait s'étendre jusqu'à 10 semaines supplémentaires, en plus des congés existants.
Un débat politique explosif
La gauche, menée par Jean-Luc Mélenchon, y voit une avancée sociale majeure, tandis que la droite, incarnée par Marine Le Pen, dénonce une mesure coûteuse dans un contexte de déficit budgétaire record.
"C'est une mesure de justice sociale, mais elle doit s'accompagner d'une fiscalité plus juste",a déclaré un député LFI sous couvert d'anonymat.
Un contexte économique tendu
Alors que la France peine à rétablir ses comptes publics, ce nouveau droit social s'inscrit dans une stratégie politique visant à séduire les familles. Certains économistes pointent toutefois le risque d'un alourdissement des charges pour les entreprises, déjà fragilisées par la crise climatique internationale et la crise agricole.
Les réactions internationales
À l'étranger, des pays comme la Norvège et l'Islande, pionniers en matière de droits parentaux, saluent cette initiative. En revanche, des voix critiques émanent de la Hongrie, où le gouvernement conservateur de Viktor Orbán a récemment durci sa politique familiale.
Un enjeu pour 2027
Alors que la stratégie des partis pour 2027 se précise, ce congé supplémentaire pourrait devenir un marqueur clé de la campagne présidentielle. La droite menace déjà de l'abroger si elle arrive au pouvoir, tandis que la gauche espère en faire un élément central de son programme.