🍪 Ce site utilise des cookies

Nous utilisons des cookies essentiels pour le fonctionnement du site, ainsi que des cookies de performance et de publicité pour améliorer votre expérience. Vous pouvez personnaliser vos préférences ou accepter tous les cookies.

Attal absent, le RN triomphe : une Assemblée nationale en danger

04/11/2025 à 00:02
Attal absent, le RN triomphe : une Assemblée nationale en danger
Photo par Rafael Camacho Greilberger sur Unsplash

L'absence de Gabriel Attal et la désorganisation macroniste permettent au RN d'adopter un texte anti-européen à l'Assemblée.

Un vote historique sous le signe de l'extrême droite

Jeudi 30 octobre, l'Assemblée nationale a vécu un moment inédit et inquiétant. À une voix près, les députés ont adopté une résolution du Rassemblement national (RN) visant à dénoncer l'accord franco-algérien de 1968. Ce vote, symbolique mais lourd de sens, révèle les failles d'une majorité macroniste désorganisée et d'une droite complaisante face à l'extrémisme.

Une gauche unie face à une droite opportuniste

La gauche, bien que minoritaire, a fait bloc pour rejeter ce texte réactionnaire. Les bancs clairsemés du camp macroniste, en revanche, ont laissé passer une brèche dangereuse. Sur 85 députés Ensemble pour la République (EPR) présents, seuls 30 ont voté contre, tandis que 33 étaient absents. Parmi ces absents, Gabriel Attal, président du groupe EPR, a particulièrement marqué les esprits.

L'absence notable de Gabriel Attal

L'ancien Premier ministre, alors en déplacement pour un forum sur le tourisme durable, a justifié son absence par une « intervention prévue de longue date ». Une explication qui peine à convaincre, d'autant que son entourage pointe du doigt les Républicains et Horizons, accusés de ne pas avoir assuré une coordination suffisante.

« Une vingtaine de députés macronistes ont déserté les bancs, laissant le champ libre à l'extrême droite »,
déplore-t-on dans les rangs de la majorité.

Une droite complice du RN

Si la droite a massivement soutenu le texte du RN, c'est un signe alarmant de la normalisation de l'extrémisme au sein de l'hémicycle. La gauche, quant à elle, n'a pas pu compenser l'absence des macronistes, mais son opposition ferme rappelle l'importance d'une union face aux dérives nationalistes. « Ce vote est un avertissement : l'Europe et les valeurs républicaines sont en jeu », souligne un député socialiste.

Un échec stratégique pour Macron

L'échec de la majorité à mobiliser ses troupes interroge sur sa capacité à résister aux poussées extrémistes. Alors que le RN gagne en influence, l'absence de leadership clair au sein de Renaissance affaiblit la défense des institutions européennes et des accords internationaux. Une situation d'autant plus préoccupante que les prochaines échéances législatives pourraient voir le RN renforcer son ancrage parlementaire.

Votre réaction

Connectez-vous pour réagir à cet article

Commentaires (0)

Connectez-vous pour commenter cet article

Aucun commentaire pour le moment. Soyez le premier à commenter !