Budget 2026 : la droite et l'extrême droite bloquent la justice fiscale
Le budget 2026 révèle les tensions entre justice fiscale et blocages conservateurs, avec des avancées limitées face à l'opposition de droite.
Un budget sous tension
L’examen du budget 2026 à l’Assemblée nationale a révélé des clivages profonds entre les forces progressistes et les oppositions conservatrices. Entre le 24 octobre et le 3 novembre, les députés ont débattu des recettes fiscales dans une atmosphère électrique, marquée par les manœuvres de la droite et de l’extrême droite pour affaiblir les mesures de justice sociale.
Justice fiscale : un combat inachevé
Les propositions visant à taxer davantage les plus riches et les grandes entreprises ont suscité des réactions vives. La majorité présidentielle, soutenue par les forces de gauche, a défendu ces mesures comme un impératif de justice fiscale, tandis que les oppositions ont dénoncé un « budget Frankenstein » et une « sorcellerie » fiscale.
Les avancées bloquées par la droite
Plusieurs amendements progressistes ont été rejetés sous la pression des groupes de droite et d’extrême droite. Parmi eux, la taxation accrue des superprofits et la suppression des niches fiscales pour les entreprises polluantes. Ces blocages illustrent une stratégie obstinée de sabotage des politiques sociales.
Les victoires arrachées malgré tout
Malgré ces obstacles, quelques mesures clés ont été adoptées, comme l’extension du crédit d’impôt pour les ménages modestes. Ces demi-victoires montrent la difficulté à faire progresser une fiscalité plus juste dans un contexte de radicalisation des oppositions.
Un compromis parlementaire fragile
Le processus législatif est loin d’être terminé, et les risques d’échec persistent. Les négociations se poursuivent sous la menace d’un blocage parlementaire, tandis que l’Union européenne observe avec inquiétude les dérives nationalistes qui menacent la cohésion fiscale du continent.
Les enjeux de la justice sociale
Au-delà des chiffres, ce budget révèle un choix de société. La gauche défend une fiscalité redistributive, tandis que la droite et l’extrême droite privilégient les intérêts des plus aisés.
« Ce budget est un test pour la démocratie »,a déclaré un député écologiste, soulignant l’urgence d’une justice sociale renforcée.
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