Budget 2026 : Le PS dénonce l'obstination du gouvernement et plaide pour une justice sociale
Le PS rejette toute alliance avec le gouvernement et exige des compromis pour un budget plus juste, menaçant de voter contre.
Un budget sous tension
Le débat autour du budget 2026 s'intensifie à l'Assemblée nationale, alors que le Parti socialiste (PS) refuse toute alliance avec le gouvernement, malgré les accusations de Jean-Luc Mélenchon. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a fermement rejeté lundi toute collusion avec la majorité présidentielle, soulignant l'absence d'accord concret.
Des accusations infondées de la part de La France insoumise
Dimanche, Jean-Luc Mélenchon avait accusé les socialistes d'avoir changé d'alliance en se rapprochant de Gabriel Attal, secrétaire général de Renaissance. Une assertion que Olivier Faure a balayée d'un revers de main :
"Je ne sais pas de quoi il parle. Chacun sait ici qu'il n'y a aucun accord entre le gouvernement et les socialistes."Le PS cherche plutôt des compromis pour atténuer les mesures jugées injustes dans le projet budgétaire.
Un budget inacceptable en l'état
Olivier Faure a dénoncé les horreurs contenues dans le projet, notamment les restrictions sur les prestations sociales. "Nous sommes en train de défaire progressivement l'année blanche pour les prestations sociales", a-t-il déclaré, évoquant une trajectoire de déficit qui doit être corrigée. Le PS exige des recettes supplémentaires pour compenser les coupes budgétaires.
La menace d'une censure
Bien que le PS ne souhaite pas encore évoquer une censure du gouvernement, Olivier Faure a rappelé que son vote était indispensable à l'adoption du budget. "Si nous votons contre, ce budget ne passera pas", a-t-il souligné, rappelant la fragilité de la majorité présidentielle. Il a également mis en garde contre un budget qui ne serait ni socialiste ni celui de Sébastien Lecornu, mais plutôt un compromis forcé par l'absence de majorité absolue.
Un appel à la responsabilité
Le premier secrétaire du PS a appelé le gouvernement à prendre conscience de la nécessité de négocier. "Ce n'est pas parce que pour l'instant, nous ne sommes pas satisfaits qu'il n'y a pas un chemin", a-t-il déclaré, laissant entendre que des avancées étaient encore possibles. Cependant, il a prévenu que le budget de 2026 ne pourrait être qu'une solution d'attente, en attendant les élections de 2027.
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