Un calendrier parlementaire sous tension
Le ministre délégué chargé de la Transition écologique, Mathieu Lefèvre, a tenté de rassurer vendredi 14 novembre 2025 sur le calendrier parlementaire, après l'annulation surprise de la séance de l'Assemblée nationale prévue ce week-end. Une décision jugée inacceptable par l'opposition de gauche, qui y voit une manœuvre pour éviter les débats sur le budget 2026.
L'écologie, variable d'ajustement ?
Face aux critiques sur le Fonds vert, dont l'enveloppe est réduite à 650 millions d'euros, Lefèvre a défendu une approche réaliste : "Nous sommes dans une année électorale, et les collectivités locales attendront les municipales pour investir." Une justification qui peine à convaincre les écologistes, alors que la France s'apprête à accueillir la COP30.
Un compromis nécessaire avec les socialistes
Alors que le gouvernement Lecornu II cherche des appuis à gauche, Lefèvre a salué "le courage" des socialistes, malgré les tensions. "Le compromis est indispensable pour assurer la stabilité du pays", a-t-il affirmé, évoquant des propositions socialistes responsables sur la réduction des déficits.
Un budget sous haute surveillance
Avec des finances publiques fragilisées par les crises internationales, le ministre a insisté sur la nécessité de stabiliser les crédits écologiques. Une position qui contraste avec les promesses initiales, alors que la France peine à tenir ses engagements climatiques.
"Ne laissons pas croire que l'environnement serait une variable d'ajustement."
Une déclaration qui sonne comme un aveu, alors que les ONG dénoncent un budget insuffisant pour la transition écologique.