🍪 Ce site utilise des cookies

Nous utilisons des cookies essentiels pour le fonctionnement du site, ainsi que des cookies de performance et de publicité pour améliorer votre expérience. Vous pouvez personnaliser vos préférences ou accepter tous les cookies.

CSG sur l'épargne : la gauche taxe les plus aisés pour financer la Sécu

Par Mathieu Robin 07/11/2025 à 09:51
CSG sur l'épargne : la gauche taxe les plus aisés pour financer la Sécu
Photo par Linda H sur Unsplash

La gauche augmente la CSG sur l'épargne pour financer la Sécu et suspendre la réforme des retraites. 40 % des ménages concernés.

Une mesure controversée pour sauver les retraites

Dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, les députés ont voté une hausse significative de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital, passant de 9,2 % à 10,6 %. Cette mesure, portée par le Parti socialiste, vise à financer la suspension de la réforme des retraites et à renforcer les moyens de l'hôpital.

Qui est concerné par cette hausse ?

Tous les produits d'épargne sont touchés, à l'exception des livrets réglementés comme le livret A ou le livret d'épargne populaire. Les épargnants détenteurs de PEL, PEA, assurances-vie ou placements en actions verront leurs rendements diminuer. Par exemple, un PEL de 50 000 euros à 2 % d'intérêt rapportera désormais 686 euros au lieu de 700 euros, soit une perte de 14 euros.

Des réactions partagées

Si certains épargnants expriment leur mécontentement, d'autres estiment que cette mesure est juste.

"J'ai travaillé dur pour épargner, donc ce n'est pas pour l'État",
déplore une riveraine. À l'inverse, un passant juge que
"ceux qui peuvent épargner ont un peu plus, donc contribuer un peu là-dessus ne me choque pas totalement".

Un impact financier non négligeable

Selon Frédéric Puzin, président fondateur de CORUM Épargne, cette hausse affectera 40 % des ménages français, notamment les détenteurs d'assurance-vie. Les pertes individuelles peuvent sembler minimes, mais elles représentent un gain substantiel pour l'État, estimé à 2,5 milliards d'euros.

La gauche assume sa mesure

Philippe Brun, député socialiste de l'Eure, défend cette décision :

"On a augmenté un tout petit peu l'impôt sur le revenu du capital. Personne ne va mourir de l'augmentation de cela, mais ça permet d'obtenir 2,5 milliards pour financer la suspension de la réforme des retraites et aussi pour financer des moyens supplémentaires pour l'hôpital."
La mesure doit encore être validée par le Sénat avant le vote final du budget.

À propos de l'auteur

Mathieu Robin

Cofondateur de politique-france.info, je vous présente l'actualité politique grâce à mon expertise sur les relations France-Europe.

Votre réaction

Connectez-vous pour réagir à cet article

Commentaires (0)

Connectez-vous pour commenter cet article

Aucun commentaire pour le moment. Soyez le premier à commenter !